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Santé : trois décès suspects au CHU de Nantes

Les patients suivaient une chimiothérapie intensive et ont pris un médicament différent de celui généralement utilisé. La ministre de la Santé a saisi l'Inspection générale des Affaires sociales.

Le CHU de Nantes, en Loire-Atlantique.
Crédit : SIPA
Félix Roudaut & AFP
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La ministre de la Santé Marisol Touraine a saisi, jeudi 17 novembre, l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas) après le décès de trois patients au CHU de Nantes (Loire-Atlantique), à la suite de "complications graves" présentées par quatre malades traités par chimiothérapie. Atteints de lymphomes, les patients suivaient une cure de chimiothérapie intensive avec autogreffe et ont reçu un traitement "comprenant le médicament cyclophosphamide en remplacement du médicament melphalan généralement utilisé", précise dans un communiqué le ministère.

L'Igas, "saisie en raison de la succession de ces cas", doit maintenant déterminer "les causes exactes de ces complications graves, ainsi que sur l'organisation, les moyens et les conditions de réalisation des chimiothérapies". Les complications sont survenues entre le 10 et le 13 novembre" et "trois d'entre eux sont décédés le 10, le 12 et le 13 novembre". "Le quatrième patient est toujours hospitalisé au CHU de Nantes". Le ministère affirme avoir été informé jeudi de la survenue de ces complications.

Tensions d'approvisionnement européennes

La décision des médecins de remplacer le melphalan par la cyclophosphamide aurait été motivée "par les tensions d'approvisionnement européennes sur le melphalan et par leur choix de réserver les lots dont ils disposaient au traitement des patients atteints de myélome, indication pour laquelle il n'y a pas d'alternative". Le traitement par cyclophosphamide, souligne le ministère, "est validé par la communauté médicale" et il a été "utilisé pendant des années pour la prise en charge des lymphomes". 

"Il est actuellement utilisé par d'autres établissements en France, dans le même contexte, sans que de telles complications aient été rapportées", ajoute-t-il. Mais "la succession de cas" intervenus au CHU de Nantes a conduit la ministre à saisir l'Igas pour qu'elle mène une inspection sur les causes de ces complications. L'agence du médicament a de son côté lancé une enquête relative aux produits. Les premières conclusions de ces enquêtes sont attendues sous sept jours.

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