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Saint-Étienne : des débordements après une manifestation pour "désarmer la police"

Une manifestation interdite d'un collectif pour "le désarmement de la police" s'est soldée par de nombreuses dégradations samedi 22 octobre.

Une manifestation pour "le désarmement de la police à Saint-Étienne samedi 22 octobre.
Crédit : JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
Geoffroy Lang & AFP
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Une manifestation interdite d'un collectif pour "le désarmement de la police et la démilitarisation des conflits" 
s'est soldée par de nombreuses dégradations dans l'après-midi du 22 octobre à Saint Etienne. Des abribus ont été brisés et des distributeurs de banque ainsi que des horodateurs ont été mis hors service. Une vitrine d'une agence bancaire a été cassée et le local de la fédération départementale du PS saccagé, a indiqué le parquet.

Devant la Bourse du travail, plusieurs prises de parole ont d'abord eu lieu pour "dénoncer les répressions policières sous toutes leurs formes et la guerre coloniale menée par la France au Moyen-Orient". Encadrés à distance par plusieurs centaines de policiers et de gendarmes mobiles, environ 200 manifestants - en majorité de la mouvance d'extrême gauch e- ont ensuite battu bruyamment le pavé du centre-ville pendant plusieurs heures derrière une banderole visant le fabricant local de flash-balls et d'armes de chasse sur laquelle était écrit: "Verney-Carron dernière sommation !".

Des tags en référence à Rémi Fraisse

Après avoir contourné l'hyper-centre de la ville, où les forces de l'ordre étaient stationnées en nombre, des participants ont alors symboliquement mis le feu devant l'ancienne manufacture d'armes - aujourd'hui la Cité du design - à une reproduction géante en carton d'un flash-ball sur lequel était écrit : "une balle pour rétablir la paix sociale". D'autres manifestants, cagoulés cette fois, ont profité de l'absence des forces de l'ordre aux abords du défilé pour tagger murs et vitrines faisant référence notamment au militant écologiste Rémi Fraisse, décédé il y a deux ans sur le site du barrage de Sivens.

Les plus virulents d'entre-eux ont aussi brisé à l'aide de pierres des abribus et mis hors service des distributeurs de banque ainsi que des horodateurs. Une vitrine d'une agence bancaire a été brisée et le local de la fédération départementale du PS saccagé, a indiqué le parquet. Pour les participants à ce collectif venus des différentes régions, parmi lesquels figurent la sœur jumelle d'Adama Traoré, un jeune homme mort le 19 juillet dans le Val d'Oise après une interpellation musclée, la journée de dimanche doit notamment être consacrée à des ateliers d'auto-défense et à des conférences animées par des universitaires. Aucune information sur d'éventuelles interpellations n'a été communiquée.

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