Les candidats au baccalauréat se sont impatientés lundi 6 juillet, à la veille de la publication des résultats. Mais dans le même temps, des correcteurs ont enchaîné les corrections. En Île-de-France, des centaines de copies des épreuves d'espagnol et d'allemand n'avaient en effet pas encore été corrigées. En 24 heures seulement, des professeurs ont donc dû les évaluer.
"J'étais en mode automatique", a fait remarquer un professeur du département des Hauts-de-Seine. Chacun a eu une quarantaine de copies à corriger en une journée, alors qu'ils en ont habituellement une centaine à faire en une semaine. Un rythme très intense, pour que chaque élève puisse savoir s'il a son bac, s'il passe les rattrapages ou s'il devra repasser l'épreuve l'an prochain.
Résultats Bac 2015 : tous les résultats dans notre carte interactive, académie par académie
Alors que certains professeurs ont reconnu l'écriture de certains de leurs élèves, les syndicats ont expliqué ce retard par l'absence de titulaires en congés maladie et le manque de réponse de remplaçants. Certains syndicats remarquent par ailleurs que le calendrier des épreuves a été modifié, ce qui a ainsi diminué le délai de correction de plusieurs matières.
Mais du côté de la Maison des examens, on préfère relativiser. Le retard n'a en effet touché que quelques centaines de copies. Un impact moindre comparé aux 600.000 copies corrigées dans la région, pour la plupart à temps.
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