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Prisons : rejet unanime d'un projet d'accord, appel au blocage total lundi

À la suite du rejet de projet d'accord par les syndicats pour régler la crise sociale qui couve dans l'administration pénitentiaire, de nouveaux blocages de prisons devraient avoir lieu lundi 22 janvier.

La prison de Fleury-Mérogis est le plus vaste établissement pénitentiaire d'Europe
Crédit : Philippe LOPEZ / AFP
Nicolas Skopinski & AFP
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Après une semaine de tensions dans les prisons, les syndicats de surveillants ont rejeté samedi un projet d'accord négocié avec le gouvernement et appelé à un "blocage total" des établissements lundi à 6h.

Le mouvement de colère des gardiens, lancé lundi 15 janvier après l'agression de surveillants par un détenu jihadiste à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), s'était ralenti samedi pendant une phase de consultation, mais promet désormais de se durcir à nouveau.

L'Ufap-Unsa, le syndicat majoritaire (40%), a annoncé dans la soirée qu'après avoir consulté ses militants, il ne signerait pas ce texte, pourtant négocié avec le gouvernement durant la semaine sur base d'une plateforme commune de revendications avec la CGT-Pénitentiaire.

La CGT-Pénitentiaire (environ 15%) avait déjà annoncé dans l'après-midi qu'elle ne signerait pas, évoquant des propositions "bien en deçà des attentes des collègues mobilisés, notamment en terme de reconnaissance et d'attractivité de (ses) missions de service public (indemnité et statut) et de l'insuffisance de création de postes proposés".

Vers la création de nouveaux postes

Ce projet d'accord prévoit notamment la création de 1.100 emplois de surveillants sur quatre ans, "dont une première tranche de 100 emplois dès 2018", ainsi que des mesures pour améliorer la sécurité des gardiens et un régime de détention spécifique pour les "détenus terroristes et radicalisés".

À l'heure actuelle, on compte 28.000 surveillants pour près de 70.000 détenus dans 188 établissements en France. La chancellerie estime à environ 500 les détenus incarcérés pour des faits de terrorisme et à 1.500 les détenus considérés comme potentiellement radicalisés.

"Meurtris dans leur chair"

L'Ufap-Unsa, qui avait fait de la sécurité l'axe prioritaire de ses revendications, explique avoir "entendu" ses militants et "acte la demande de revalorisation indemnitaire des personnels mobilisés et meurtris dans leur chair". De son côté, FO-Pénitentiaire (environ 30%), qui fait cavalier seul depuis le début du mouvement, a appelé à durcir le ton.

Ce syndicat appelle non seulement à des débrayages mais aussi à des "dépôts de clés", geste qui consiste pour les surveillants à ne pas prendre leur travail et à laisser, le cas échéant, les forces de l'ordre prendre le relais.

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