"État de choc", "enfer", "fausses informations", c'est en ces termes
qu'Ibrahim Maalouf a réagi à son implication dans une affaire d'atteinte sexuelle sur une adolescente, qui le place au centre d'une enquête du parquet de Créteil. "Les accusations d'une très grande gravité portées à mon encontre m'ont
indigné et je suis aujourd'hui en état de choc. (...) De fausses informations
extrêmement préjudiciables ont été délibérément diffusées dans le seul but de me
décrire comme un prédateur sexuel", affirme l'artiste dans un communiqué.
Une enquête préliminaire a été ouverte après le dépôt d'une plainte en
janvier 2016 par les parents d'une jeune fille, qui avait effectué un stage
d'une semaine auprès d'Ibrahim Maalouf trois ans plus tôt dans son studio à
Ivry-sur-Seine. L'adolescente, alors âgée de 14 ans et scolarisée en classe de troisième, et
le trompettiste avaient échangé un baiser à l'issue de ce stage. Placé en garde
à vue, Ibrahim Maalouf avait "évoqué un acte unique qu'il a immédiatement
regretté", selon la procureure de Créteil Laure Beccuau, insistant sur le fait
que "la qualification d'atteinte sexuelle" avait été retenue, qui est
"différente de l'agression sexuelle car elle implique le consentement de la
victime mineure". Des médias avaient initialement fait état d'une enquête pour
"agression sexuelle".
Il est "absolument honteux de faire croire qu'il y a eu 'agression sexuelle',
et encore moins de reconnaissance de ma part de cette supposée agression
sexuelle, puisque c'est absolument faux", lance Ibrahim Maalouf dans son
communiqué. "Sévèrement jugé devant le tribunal médiatique", sa vie étant
devenue "un enfer", l'artiste écrit avoir donné instruction à ses avocats
d'engager une action en diffamation contre "les responsables de ce lynchage
injuste".
Dans "un état psychologique compliqué", l'adolescente, "qui était dans une
relation d'admiration face à son idole", doit être à nouveau entendue "pour
l'interroger sur les déclarations de l'artiste", avait expliqué vendredi la
procureure. Cette nouvelle audition "devra confirmer la qualification d'atteinte
sexuelle, qui est celle retenue en l'état", avait-elle souligné. De tels faits
peuvent être sanctionnés d'une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et
75.000 euros d'amende.
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