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Pédophilie : deux hommes jugés pour viol et complicité de viol sur une fillette de 3 ans
Le procès de deux hommes, jugés pour viol et complicité de viol sur une enfant de 3 ans, s'est ouvert ce mercredi à Avignon.
Accusés de viol, complicité de viol et diffusion d'images pédopornographiques, deux hommes de 40 et 43 ans sont jugés depuis ce mercredi 16 avril par la cour d'assises du Vaucluse. Ils avaient été repérés sur Internet grâce à la surveillance menée par les gendarmes sur des réseaux pédophiles.
Christophe Ludwig, 40 ans, incarcéré depuis février 2012, et Robert Lhoste, qui comparaît libre, ont reconnu les faits. Le premier a admis avoir violé sa belle-fille, la fille de sa compagne, alors que l'enfant avait 3 ans et demi. Ses agissements ont duré un an, jusqu'à son arrestation en février 2012.
Un internaute encourage le beau-père à commettre des violences
L'autre homme, un cuisinier de 43 ans, a été repéré par les gendarmes du Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) car il téléchargeait des images pornographiques mettant en scène des mineurs. Ces photos et vidéos lui étaient en fait fournies par Christophe Ludwig, habitant dans un village du nord Vaucluse avec sa compagne, la fille de celle-ci, et leur fils, né en 2010.
Robert Lhoste a par ailleurs admis avoir encouragé le beau-père à commettre des violences sur l'enfant, lors d'une communication par webcam.
Un désir sexuel irrépressible et par une envie de nouveauté.
Christophe Ludwig, beau-père de la victime
Lors de son audition, le beau-père a expliqué ses agissements sur la fillette, qui ont commencé lorsque sa compagne était au travail, par "un désir sexuel irrépressible et par une envie de nouveauté".
À l'issue de l'instruction, il a été renvoyé pour viols et attouchements sexuels sur une mineure par une personne ayant autorité, et Robert Lhoste pour complicité. Les deux hommes devront en outre répondre notamment d'enregistrement et diffusion d'images à caractère pédopornographique.
Ils encourent vingt ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu vendredi 18 avril.
