La ministre de la Santé, Marisol Touraine, envisage la division par trois de la prime à la naissance, versée sous condition de ressources à compter du deuxième enfant. Elle passerait ainsi de 923,08 euros actuellement à 308 euros.
"Ce n'est certes pas une bonne nouvelle. Mais de là à expliquer que le gouvernement veut tuer la famille française et que cela va inverser la courbe de la natalité, il ne faut pas exagérer !", clame Pascal Praud, pour qui il y a "un décalage" entre la mesure et les réactions. "Aucun couple, je l'espère en tout cas, ne fait des enfants pour toucher 300 euros", ajoute l'éditorialiste.
Aucun couple, je l'espère, ne fait des enfants pour 300 euros
Pascal Praud
"On fait des bébés parce qu'on s'aime, parce qu'on veut construire une famille, parce qu'on prolonge un modèle et qu'on croit en l'avenir", se convainc-t-il.
Pour lui, cette affaire de prime révèle toujours la même chose : il n'y a plus d'argent dans les caisses. La France ne peut plus financer le modèle construit après-guerre. "Cela fait trente ans que cela dure. Jusqu'à quand ?", s'interroge Pascal Praud.
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