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Paris sans aucune voiture : "Ce sera sans moi", affirme Cyril Zekser
INVITÉ RTL - Le photographe culinaire, père de deux enfants, a été choisi avec vingt autres candidats pour tester les déplacements sans voiture à Paris pendant une semaine.
Des voitures sur le périphérique
Crédit : AFP / Archives, Kenzo Tribouillard
Ce lundi 19 septembre, la mairie parisienne débute un programme étonnant : 20 participants franciliens s'engagent à se déplacer sans leur auto jusqu'au dimanche 25 septembre, journée déclarée sans voiture. En échange, la mairie de Paris et l'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie leur fournissent plusieurs moyens alternatifs et plus écologiques.
À propos de cette expérience, pour laquelle il a été sélectionné parmi 200 postulants, Cyril Zekser, photographe culinaire, se dit "optimiste d'une manière générale". Précisément, il affirme faire cette expérience pour se "donner des clés pour essayer de quitter la voiture".
Tout de même, l'artiste est septique quant à sa capacité à trouver des solutions efficaces pour mettre fin à ses déplacements en automobiles. Car il se sert de sa voiture "beaucoup pour le travail" puisque son activité se situe "en très proche banlieue" parisienne où "il n'y a pas de ligne directe de transports en commun", selon lui.
Prendre le métro avec 40 kilos de matériel, c'est compliqué
Cyril Zekser, participant à l'initiative parisienne
Dès lors, il affirme prendre son scooter lorsqu'il n'a pas de matériel à transporter, mais utiliser sa voiture dans le cas contraire. Quoi qu'il en soit, le photographe affirme que "prendre le métro avec 40 ou 50 kilos de matériel, c'est compliqué". Cette semaine, il pourra donc essayer les solutions auxquelles lui donne accès la ville de Paris : "des systèmes de covoiturage, Autolib', les transports en commun, ainsi qu'à d'autres types de transports un peu plus alternatifs comme le triporteur avec un coffre ou la location de voiture."
S'il précise que "l'accès à ces offres est presque illimité" de ce lundi 19 à dimanche 25 septembre et parait enthousiaste, à l'évocation d'une capitale "tout le temps sans voiture", Cyril Zekser est catégorique : "ça sera sans moi". Car il a un argument redoutable en tête : "un trajet en voiture, c'est 20 minutes, les transports en commun c'est 45 minutes".