Comme une équipe de foot qui subit et qui finit par lâcher, Serge Kasparian a fini par avouer aux enquêteurs. Interrogé par le service des courses et jeux de la police judiciaire, il a admis qu'il avait bien joué un rôle dans les matchs arrangés de Ligue 2.
L'actionnaire principal du Nîmes Olympique était très largement mis en cause, notamment par les écoutes téléphoniques réalisées au printemps par les policiers. À l'époque, ces derniers s'intéressaient non pas sa casquette de dirigeant d'un club de foot, mais à son autre activité : celle de patron du cercle de jeux Cadet à Paris. Tapis vert et rectangle vert, Serge Kasparian joue sur les deux tableaux, avec à chaque fois un fair-play plutôt discutable.
Soucieux de voir son club se maintenir en deuxième division, synonyme de quelques précieux droits télé, le dirigeant se démène. Le téléphone vissé à l'oreille, il approche plusieurs dirigeants, en Corse, à Dijon, et puis finalement à Caen. L'objectif est clair : les adversaires doivent lever le pied. Dans les deux premiers cas, les choses ne se passent pas comme prévu.
En revanche, la rencontre face aux Normands s'achève sur un nul. Un résultat qui arrange les deux équipes, puisque l'une monte en L1 et l'autre se maintient en L2. Une parodie de football. Et pour couronner le tout, l'actionnaire du Nîmes Olympique fait déposer des cartons de vin dans le vestiaire des joueurs de Caen.
Serge Kasparian a joué, il a perdu. Et avec lui une partie du football français.
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