Les ventes de voitures cabriolet en chute libre en France
REPLAY - L'été est traditionnellement la saison des voitures décapotables. Ces quatre dernières années, le marché s'est écroulé.
Depuis janvier, il s'est vendu moins de 1.000 exemplaires de décapotables par mois. Certes jusqu'à présent, nous n'étions pas en période estivale. Mais tout de même, c'est peu. D'autant que l'an dernier, à peine 15.000 cabriolets ont été écoulés, sur un marché de 1,8 million de voitures. Cela s'explique en partie par la désaffection pour les toits en durs.
Pourtant dans les années 2000, Mercedes avec la SLK et Peugeot avec la 206 CC, ont révolutionné le genre ou plutôt remis au goût du jour ces toits en durs qu'avait justement lancé Peugeot justement en 1936 avec la 402 Eclipse, car le toit à l'époque s'éclipsait déjà dans le coffre. La capote souple, trop compliquée à sortir et surtout souvent victime de vandalisme (comme d'un coup de couteau) n'avait plus la cote.
Aujourd'hui, c'est un renversement de tendance. Les toits souples sont désormais beaucoup plus résistants, mais principalement sur des modèles haut de gamme. Beaucoup de constructeurs ont jeté l'éponge.
La crise est passée par là
Pourquoi cette désaffection ? La crise est passée par là. Il faut savoir que ces modèles sont souvent 15, voire 20% plus cher que les versions de base. Si le cabriolet est tombé en désuétude, c'est peut-être aussi parce le toit ouvrant et le toit panoramique se sont démocratisés.
Enfin, installer un toit en dur rétractable en usine, c'est compliqué. Cela impose des coûts importants. Ainsi en pleine période d'économie, Peugeot a décidé en février de mettre fin à deux modèles, pourtant qui se vendent bien. La 207 CC et la 308 CC resteront encore au catalogue jusqu'à épuisement des stocks.
