Les films X peuvent être générateurs de complexes chez les garçons mais répandent aussi des codes sexuels, comme l'épilation intégrale, d'après cette enquête Ifop (1) réalisée pour Tukif.com, site pour adultes (interdit au moins de 18 ans).
"Le sexe glabre vu dans les films X s'impose de plus en plus comme la norme du corps féminin désirable aux yeux des hommes parmi les jeunes générations où la consommation de porno est la plus forte", remarque François Kraus, directeur d'études à l'Ifop.
Cette contrainte apparaît plus répandue chez les jeunes Françaises des couches populaires les moins aisées et dont le niveau d'éducation est faible (20% d'épilation intégrale chez les "CSP -" contre 9% chez les "CSP+").
L'épilation intégrale concerne près d'une fille sur deux de moins de 25 ans (45%) ; un comportement qui s'aligne en fait sur les goûts des hommes de leur âge, d'après l'enquête.
Par ailleurs, le nombre d'hommes complexés par la taille de leur pénis à la vue d'un film X décroît avec l'âge : de 34% des 18-24 ans, leur proportion tombe à 14% chez les 65 ans et plus. Mais dans l'ensemble, un quart (24%) des hommes qui ont déjà regardé un film X (soit 90% de l'échantillon masculin interrogé) admet avoir au moins une fois été complexé à la vue d'organes surdimensionnés exhibés dans certains de ces films.
Si la majorité des hommes (56%) et des femmes (63%) interrogés estiment que la taille du pénis ne joue pas un rôle important dans le plaisir féminin, ce n'est pas le cas des garçons de moins de 25 ans qui très majoritairement (61%) pensent le contraire. En pratique, la longueur moyenne d'un sexe en érection est évaluée à 15 cm par les femmes et à près de 16 cm par les hommes.
Autre effet de la culture porno, les amateurs tendent à intégrer les pratiques issues de l'univers du X dans leur répertoire sexuel. Ainsi près d'un Français sur deux (47%) a tenté de "reproduire des positions ou des scènes" vues dans un film porno, un chiffre en progression par rapport à 2009 (40%).
Et si la proportion des personnes interrogées qui cherchent à pimenter leur vie de couple en filmant leurs ébats reste limitée, elle a presque doublé en l'espace de cinq ans (11% contre 6% en 2009). La diffusion de photos ou de sextapes, elle, reste marginale (3%).
(1) Enquête réalisée par l'Ifop du 25 au 31 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 1.003 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).
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