Le Beaujolais nouveau fait son arrivée

À minuit, les premiers tonneaux de la cuvée 2014 du Beaujolais nouveau ont coulé à flots. Comme chaque troisième jeudi du mois de novembre, le nouveau millésime de ce fameux vin français s'est laissé déguster. 

Une tradition œnologique

Depuis 1967, cette tradition œnologique, lancée par le négociant George Duboeuf, encense les amateurs de vin dans le monde entier. L'attrait pour le Beaujolais nouveau tient, outre de sa célébration festive qui a pris de l'ampleur au fil des ans, du fait de son cépage unique, le gamay. Contrairement à certains vins, le Beaujolais nouveau ne met pas de temps pour s'arrondir et il n'y a pas besoin d'attendre pour le déguster ! Mais attention aux fausses idées : non, le Beaujolais nouveau n'est pas de la piquette.

Les viticulteurs misent sur la qualité

Si Beaujolais nouveau rime souvent avec beuverie, il n'en sera peut-être pas ainsi cette année. Les viticulteurs ont par ailleurs misé sur la qualité plutôt que la quantité pour ce cru 2014. Alors que l'on recensait 23 000 hectares au Beaujolais nouveau vers la fin des années 2000, on en compte cette année 17 000. Fini le temps où l'on vendait à perte dans les rayons ! Une baisse de production qui se voit justifier par l'augmentation de la TVA, les taxes sur les produits importés, et une baisse de la consommation de vin. 

Un vin plus gourmand

Mais quel goût le Beaujolais nouveau a-t-il cette année ? Difficile de répondre à la question puisqu'il existe plus de 2000 vignerons pour le Beaujolais, "qui font tous un vin différent" précise la productrice Claire Chasselay. Néanmoins, les professionnels du vin s'accordent à dire que ce cru 2014 est plus élégant, gourmand, et équilibré.