L'histoire du repas inachevé des patrons du Raid le 13 novembre
REPLAY - Les chefs d'état major du Raid étaient attablés pour leur repas annuel quand les portables ont sonné simultanément le soir des attentats.
Nous sommes en banlieue parisienne chez Jean-Michel Fauvergue, le patron du Raid, en compagnie de trois autres responsables de l'unité d'élite. Chaque année, ils se retrouvent pour un dîner avec leur épouse, tous les huit. La soirée du 13 novembre avait bien commencé, entre le champagne pour mesdames et les jus de fruit pour messieurs puisqu'ils sont d'astreinte et n'ont pas le droit de boire. L'apéro s'achève, on passe à table. Soudain, quatre sonneries de téléphone portable crépitent.
L'air se fige. Les quatre responsables du Raid décrochent, se lèvent, écoutent. Leur visage se tendent, ils sont silencieux, concentrés. "Il y a des problèmes autour du Stade de France, finissez sans nous, ce sera long, très long", dit l'un d'eux aux femmes. Le dîner inachevé de l'état major du raid est à lire sur LePoint.fr.
Mélanchon-Le Pen, même combat
Pierre Gattaz
À cinq jours des élections régionales, le patron du Medef dénonce le programme économique du Front National dans une interview au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le message est clair et tranchant : pour Pierre Gattaz, si le programme économique de Marine Le Pen venait à être appliqué il ramènerait la France des décennies en arrière. Retraite à 60 ans, hausse du smic de 200 euros, retour au franc... "C'est exactement l'inverse de ce qu'il faut faire pour relancer l'économie", dit-il, comparant ce programme à celui de l'extrême gauche. "Mélenchon-Le Pen, même combat" pour le patron des patrons.
La Voix du Nord explique depuis hier à ses lecteurs pourquoi une victoire du FN l'inquiète. Le quotidien régional dément percevoir des subventions directes du Conseil Régional, contrairement à ce qu'a dit Marine Le Pen hier matin sur RTL. "Quiconque s'en prend au FN se voit suspecté de défendre ses propres intérêts au détriment du peuple, La Voix du Nord en fait l'expérience", note Cécile Cornudet dans Les Échos. Elle souligne aussi la "tétanie" de la gauche et de la droite qui ne trouvent pas les bons angles d'attaque face à une progression du FN, pourtant annoncée de longue date. "Les pires catastrophes, ont portant leur début de réponse",dit-elle. "L'état d'urgence pour les attentats, la COP21 pour le climat".
Les Seychelles, les Îles Marshall aussi l’Île d’Oléron : le site Slate s'intéresse ce matin à ces îles menacées de disparition en cas d'échec de la COP21. "Au charbon", titre ce matin Libération pour parler du travail des négociateurs de la conférence climat qui commence ce mardi 1er décembre. Hier à l'ouverture de la COP21, le président chinois Xi Jiping a cité Victor Hugo : "Quand on est face à des défis extrêmes, on trouve des solutions extrêmes".
D'où peut-être le titre du Figaro ce matin " Climat, les meilleurs intentions du monde". Le quotidien publie sur deux pages la photo historique des 150 chefs d'état réunis lundi au Bourget, un vrai casse tête du photographe pour faire rentrer tout le monde dans le cadre et pour éviter de mettre cote à cote les pays en tension. Mais j'ai cherché à la loupe, rien a faire : je n'ai pas trouvé François Hollande sur cette photo... Et pour cause, la pliure au milieu du journal est pile sur la tête du président !
