Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
A la Une de l’heure du crime, l’équipée meurtrière de celui qu’on avait surnommé « le tireur fou de Paris ». C’était en novembre 2013…
Pendant 5 jours, entre le 15 et le 20 novembre 2013, un homme armé d’un fusil à pompe, sème l’angoisse dans toutes les rédactions parisiennes. Le 15 novembre, il pénètre dans le hall d’accueil de BFM-TV. Il vise le rédacteur en chef. Mais il décide de ne pas tirer. Ou alors son arme s’enraye. Avant de quitter tranquillement les lieux, il lui lance : « La prochaine fois je ne vous raterai pas ! »
Trois jours plus tard, dans la même journée du 18 novembre, il blesse grièvement un photographe de Libération. Un peu plus tard, il tire des coups de feu devant une agence bancaire à la Défense, puis il prend en otage un automobiliste au pont de Puteaux, et le relâche ensuite au beau milieu de l’avenue des Champs-Elysées, avant de disparaître à nouveau.
Il est identifié et interpellé deux jours plus tard, à la suite d’un appel à témoin lancé par le procureur de la République de Paris.
Abdelhakim Dekhar avait-il ou non la volonté de tuer ?
Nous revenons en détail sur toute l’affaire avec mes invités….
Le 15 novembre 2013, un homme pénètre dans les locaux de BFMTV et menace avec un fusil Philippe Antoine, à l'époque rédacteur en chef de la chaîne. Il laisse derrière lui deux cartouches et une phrase, lancée juste avant sa fuite : "la prochaine fois, je ne vous raterai pas".
Trois jours plus tard, le 18 novembre, un homme dont la description et le mode opératoire sont identiques à l'assaillant de BFM s'attaque au journal Libération. Cette fois, il tire et blesse grièvement un jeune assistant photographe. Comme quelques jours auparavant, le tireur prend la fuite à pied.
Débute alors une traque dans tout Paris. L'ensemble des forces de police sont mobilisées pour retrouver ce tireur inconnu, sans revendication annoncée ni mobile. Dans sa fuite, l'homme se rend à la Société Générale dans le quartier de la Défense et tire plusieurs coups de feu, avant de prendre un automobiliste en otage.
Les caméras de vidéosurveillance, qui ont capturé le visage de l'homme, permettent de lancer un appel à témoins. Mais pendant deux jours, malgré les centaines d'appels reçus, le suspect reste introuvable.C'est finalement grâce au témoignage d'un ami qui l'avait hébergé qu'Abdelhakim Dekhar est retrouvé, à demi-conscient dans un parking, alors qu'il a fait une tentative de suicide.
Dans la voiture est trouvée une lettre écrite par Dekhar, qui affirme être victime d'un complot orchestré par les médias. Cet homme n'est pas inconnu des services de police, puisqu'il avait été condamné à 4 ans de prison, en 1998, pour avoir fourni les armes au couple Rey-Maupin en 1994. Il est désormais incarcéré à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, en attente de son jugement.
Claude Cancès, ancien patron du 36 quai des Orfèvres, auteur de Histoire du 36 Quai des Orfèvres. Une nouvelle édition actualisée vient de paraître dans laquelle Claude Cancès évoque aussi les dernières affaires qui ont secoué la PJ parisienne : le tireur fou de Paris, les « ripoux du 36 » et les attentats de janvier 2015 ; Christian Flaesch, ancien directeur de la PJ parisienne ; Philippe Antoine, ex-rédacteur en chef à BFMTV, aujourd'hui directeur de la rédaction de RMC ; Benjamin Dubois, journaliste à BFMTV.
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