Un amendement, qui pourrait supprimer le délai de réflexion de 7 jours imposé aux femmes souhaitant une interruption volontaire de grossesse, a été adopté en Commission à l'Assemblée nationale. Les députés sont actuellement en train de l'examiner.
Mis en place au moment de la loi Veil
en 1975, cet amendement suscite de nombreuses réactions. Lucie, une
femme de 30 ans qui a avorté, raconte qu'elle a vécu ce
délai de 7 jours comme une torture. Elle considère cette période
de "réflexion imposée" comme une démarche de culpabilisation.
Véronique Séhier, coprésidente du
Planning familial, estime qu'aujourd'hui, la majorité des femmes ont
envie d'accélérer les procédures, à partir du moment où elles
ont pris leur décision en apprenant le résultat du test de
grossesse. Pour ces femmes, ce délai d'attente est pénalisant et
culpabilisant.
Ce délai d'attente insinue quelque part que les femmes sont irresponsables et ne peuvent pas réfléchir. Pour celles qui ont déjà fait leur choix, l'attente est insupportable.
Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial
Sabine Jourdan, bénévole au sein d'Agapa, reçoit et accompagne des femmes qui ont eu recours à l'IVG. Elle raconte que ces dernières viennent parce qu'elles ont surtout besoin d'être écoutées.
Les femmes qui viennent nous voir n'ont pas vraiment considéré ce délai de réflexion. Elles viennent dans l'idée qu'elles n'ont pas du tout anticipé ce qu'elles vivraient après l'IVG.
Sabine Jourdan, bénévole au sein d'Agapa
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