Depuis mardi 31 mars, les députés examinent le projet de loi de santé de Marisol Touraine qui aborde, entre autres, la question du don d'organes.
L'un des amendements de la proposition de loi suscite des controverses. Il propose que seules les personnes explicitement inscrites sur le registre national des refus soient exclues des prélèvements. En cas de consentement présumé, les familles et les proches ne seront plus consultés mais simplement informés de l'opération. Mais en l'absence de consignes données par le défunt, peut-on prélever ses organes sans l'accord de ses proches ?
Cédric Emile de la Fondation Greffe de vie estime que l'amendement concernant le don d'organes a été proposé pour mieux respecter la volonté du défunt.
L'amendement relatif au don d'organes a été en partie proposé pour réduire le taux de refus et augmenter les greffes, mais il a avant tout été mis en place pour respecter la volonté du défunt.
Cédric Emile, Fondation Greffe de vie
Régis Quéré, coordinateur des prélèvements d'organes à l'hôpital Necker à Paris, est conscient que les législations en vigueur ont des lacunes et qu'il faut y remédier mais il considère que la manière dont l'amendement a été réalisé n'est pas tout à fait conforme.
L'amendement a été réalisé sans concertation avec des professionnels de terrain qui sont amenés à rencontrer les familles des défunts.
Régis Quéré, coordinateur des prélèvements d'organes à l'hôpital Necker à Paris
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