C'est un étrange paradoxe... Les médecins se retrouvent parfois aux urgences à cause de leurs patients. L'observatoire pour la sécurité des médecins a présenté ce vendredi son enquête annuelle sur la violence et l'insécurité. Un peu plus de 4 médecins sur 1.000 ont signalé un incident.
Au total, 900 déclarations d'incident ont été recensées dont 2% de celles-ci ont débouché sur un arrêt de travail supérieur à huit jours. Le Nord, les Bouches-du-Rhône, l'Isère et la Seine-Saint-Denis sont les départements les plus concernés.
En première ligne ? Les généralistes et les ophtalmologues. En effet, 61% des médecins victimes d'une agression sont des généralistes qui exercent en grande majorité en centre-ville. "Les injures, les agressions verbales, les menaces pour les deux-tiers, avant d'arriver à des vols, du vandalisme et des agressions physiques pour un médecin sur dix", détaille Christophe Boris, coordinateur de cette étude pour l'ordre des médecins.
Parmi les médecins généralistes, les psychiatres ne sont pas épargnés mais les ophtalmologues sont les plus concernés avec 7% des cas déclarés. Avec trois ou quatre mois d'attente avant d'obtenir un rendez-vous, certains patients craquent. "Si en plus le médecin est très en retard, que la consultation n'est pas suffisamment longue ou explicite, les trois facteurs mis à bout entraînent une certaine agressivité", explique le spécialiste. Disposer d'un secrétariat n'y change rien quand 58% des médecins victimes d'agression en possèdent un.
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