"Il faut que l'esprit de solidarité perdure", juge SOS Attentats
REPLAY / INVITÉE RTL - La fondatrice de l'association SOS Attentats Françoise Rudetzki "compte sur la population française pour qu'elle accompagne les blessés".
La fondatrice de l’association SOS Attentats Françoise Rudetzki était présente ce vendredi 27 novembre dans la cour des Invalides pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. Une cérémonie “très belle, très sobre et émouvante” a jugé la militante qui estime que le président François Hollande a porté un “vrai message d’espoir pour cette génération qui va devoir surmonter ces événements”. Françoise Rudetzki juge que ces 130 personnes décédées doivent être considérées comme “des victimes de guerre”, rappelant qu’elle s'était battu elle-même en 1990 pour la reconnaissance du statut de victime civile de guerre. “Le terrorisme est une nouvelle forme de guerre qui touche une population civile en tant de paix”. Elle ajoute que le pays “devra gérer beaucoup d’enfants blessés mais aussi d’orphelins. Ces derniers seront protégés par ce très beau statut de pupille de la nation”.
Nous devons accompagner les blessés dans notre vie quotidienne
Françoise Rudetzki, fondatrice de SOS Attentats
Car si la France rend hommage aux personnes décédées sous les balles des terroristes, s’occuper des victimes blessées est “un vrai défi”, estime-t-elle. La dirigeante de SOS Attentats rappelle qu’elle s’y consacre auprès du Conseil Économique et Social. “Je pense aux blessés de Charlie Hebdo, qui se souvient d’eux ? Qui connaît leurs souffrances ?” s’interroge la militante.
Voilà pourquoi elle estime que “nous devons accompagner les blessés dans notre vie quotidienne, dans les écoles, les universités, les bureaux”. “Je compte sur la population française pour que l’esprit du 11 janvier perdure et que les familles et les employeurs prennent le relais de cette solidarité”.
