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Heurts à Calais : "On se croyait en guerre", dit un riverain

REPLAY - Après les nouvelles violences qui ont opposé les migrants aux forces de l'ordre à Calais, les riverains sont excédés par une situation qui n'évolue pas.

La jungle de Calais, le 5 novembre 2015

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

Les habitants de Calais sont excédés par les nouveaux heurts entre migrants et policiers

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Franck Antson & Julien Quelen

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Après une troisième nuit consécutive de violences à Calais, plusieurs cars de police ont été mis en place mercredi pour tenter d'éviter une énième récidive. Même s'ils sont habitués à "la jungle", les habitants de Calais et de sa région sont poussés à bout par des scènes qu'ils subissent au quotidien. Près de la rocade portuaire où se trouve un campement de migrants, la présence des cars policier est dissuasive, mais n'empêche pas les riverains d'être à bout. 

"Il y a beaucoup de policiers. Les renforts étaient là. J'espère qu'ils vont rester. Ça fait 15 ans qu'il y a des immigrés à Calais, ça fait 15 ans qu'il y en a ras-le-bol. Je n'ai vraiment rien contre eux, il y a des bons, il y a des cons (sic) comme partout. Moi je dis que c'est l'État qui doit trouver une solution", explique ainsi au micro de RTL un père de famille dont la maison a subi d'importantes dégradations. 

Ce sont des êtres humains il faut le comprendre, mais ils nous dégradent tout

Une habitante de Calais

La cohabitation entre les migrants qui passent sur la route et les habitants a toujours été correcte, jusqu'à ces dérapages violents soutenus par certains activistes selon les autorités. Patrick et Murielle, locataires depuis trois ans, sont assez pessimistes. "Franchement j'ai envie de partir. On se croyait en guerre. Des bombes lacrymogènes, j'en ai encore trouvé dans ma cour derrière. On a tous les CRS qui passent tous les jours, ce n'est pas une vie ", déclare l'homme, appuyé par sa compagne. "On s'en va travailler, on se demande si quand on va rentrer notre maison sera abîmée. Ce sont des êtres humains il faut le comprendre, mais ils nous dégradent tout", reprend-elle ainsi pour RTL. 

Un discours d'exaspération qui était déjà celui du village de Sangatte du temps du centre d'accueil de réfugiés il y a quinze ans. 

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