François Hollande a jugé mercredi "tout à fait probable" la prolongation de l'état d'urgence, approuvé massivement par les Français après les attentats du 13 novembre et qui doit normalement expirer le 26 février.
Approuvée par les Français mais contestée par les défenseurs des droits de l'Homme, cette décision sera tranchée "dans les prochains jours", a indiqué l'entourage du chef de l'État.
Et Claude Bartolone l'a confirmé sur le perron de l'Élysée: François Hollande "a annoncé qu'il aurait l'occasion de communiquer très vite" à ce sujet.
Le temps presse car l'Assemblée nationale tout comme le Sénat interrompront leurs travaux du 20 au 28 février. Le gouvernement doit donc trouver une fenêtre parlementaire d'ici là.
Et comme l'a souligné Gérard Larcher après avoir été reçu par le chef de l'État, "le Parlement doit être saisi d'un texte présenté en Conseil des ministres avec l'avis préalable du Conseil d'État".
V
otée à la quasi-unanimité par le Parlement au lendemain des attentats du 13 novembre, la première prolongation de l'état d'urgence pour trois mois, au-delà des douze jours initiaux, devait normalement expirer le 26 février.
Mais dès ce premier débat, la droite avait plaidé pour une durée plus longue, six mois, alors que certains écologistes l'auraient souhaitée limitée à deux mois.
Le président PS de la commission des Lois de l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas (PS), estimait toutefois mercredi dernier que son intérêt s'estompait tout en observant qu'en sortir pourrait être "un acte délicat à prendre".
A droite, Valérie Pécresse, présidente Les Républicains en Ile-de-France, a jugé cette prolongation "souhaitable, en tous cas le temps qu'on stabilise les réponses durables que nous allons donner à la menace terroriste".
Invité de RTL MIDI à 12h50 : Alexis Bachelay, député socialiste des Hauts-de-Seine.
En déclarant que les entrepreneurs ont souvent la vie "plus dure que celle d'un salarié", le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, coutumier des déclarations iconoclastes, a une nouvelle fois enflammé une partie de la gauche.
"La vie d'un entrepreneur, elle est souvent plus dure que celle d'un salarié. Il ne faut jamais l'oublier", a déclaré Emmanuel Macron.
"Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties", a poursuivi le locataire de Bercy, avant d'appeler à donner plus de "visibilité" aux chefs d'entreprise pour qu'ils puissent embaucher, et à modifier les règles d'indemnisation du chômage.
Ses propos sur les entrepreneurs a suscité une avalanche de critiques, au PCF, au Parti de gauche mais aussi à la gauche du PS.
Emmanuel Macron est-il de gauche ? : La rédaction de RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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