"Emmanuel Macron, c'est Romy Schneider !", lance Pascal Praud

"C'est fou ce que j'ai l'esprit d'une midinette !", lance d'entrée Pascal Praud. "Au premier tapis rouge, je perds tout regard critique, je suis l'Édouard Philippe de la presse, j'ai basculé", s'amuse le journaliste. "J'ai réservé cet été une villa quinze jours au Touquet", prévient-il.

"Emmanuel Macron, c'est Romy Schneider ! Il prend la lumière, il a le visage qu'il faut, il porte le costume aussi bien que Daniel Craig dans 007 Spectre", constate Pascal Praud. "C'est une injustice terrible : il a toujours l'air intelligent. Posture verticale, gravité assumée, regard dans le lointain : les Grecs appelaient ça l'ethos (l'image qu'un homme ou une femme donne ou veut donner de lui-même", note-t-il encore.

"Il est solennel sans ostentation, calme sans indolence, sérieux sans tristesse", fait-il remarquer. "Dans la grande salle de l'Élysée, sa jeunesse frappait, détonnait parmi les corps déconstitués", Poursuit Pascal Praud. "Un sans faute. Jusqu'au temps de ce dimanche (14 mai, Ndlr) : il pleut, et en même temps il fait beau. Le quinquennat a commencé. Bon courage, comme disait l'autre !", conclut-il.