Église incendiée à Fontainebleau : la piste terroriste écartée, un SDF placé en garde à vue

La découverte des dégâts a suscité une vive émotion à Fontainebleau. Dimanche 10 janvier, l'église Saint-Louis a été incendiée, un autel du XVIe siècle a entièrement brûlé et un tabernacle a été profané. "Ces amalgames de mobiliers se sont consumés lentement et ont provoqué d'énormes fumées. Malgré tout, l'incendie ne s'est pas propagé. Dans la chapelle principale qui est dans l'église, le mobilier classé monument historique a brûlé dans les flammes", racontait Frédéric Valletoux, le maire de Fontainebleau, sur RTL. 

Si la piste terroriste a un temps été évoquée, l'affaire s'oriente dorénavant vers un acte isolé, deux jours après les faits. Aucune revendication, aucun tag ou aucune inscription religieuse n'ont été relevés par les enquêteurs qui penchent vers un visage bien connu des paroissiens alors que les policiers ont longuement étudié les trois départs de feu lundi 11 janvier.

La piste principale ? Celle d'une vengeance à l'encontre du personnel de la paroisse alors qu'un différend oppose depuis plusieurs jours un sans-abri qui squatte les lieux et le curé de la paroisse. Après avoir un temps disparu de la circulation après l'incendie, le SDF de 48 ans a été placé en garde à vue lundi après-midi, selon les informations de BFMTV. Le procureur de Fontainebleau, Guillaume Lescaux a cependant précisé que ce dernier contestait "toute implication" dans les faits.