De nouveaux soupçons pèsent sur l'homme détenu dans le cadre de la disparition de Maëlys. Selon les informations de France Info, il a été pris en filature par des gendarmes en civil, peu avant son interpellation. Il aurait alors tenté de les semer en voiture.
Cette attitude est peut-être liée à ses activités de vente de drogue, estiment les enquêteurs. Connu des services de police pour trafic de stupéfiants, le suspect se serait rendu au mariage auquel étaient conviée la famille de Maëlys à Pont-de-Beauvoisin (Isère), pour vendre de la cocaïne. Aujourd'hui les enquêteurs explorent également la piste d'un éventuel complice ou commanditaire de l'enlèvement de la fillette de 9 ans.
Depuis sa garde à vue, le suspect n'a pas été de nouveau interrogé et n'a pas demandé à l'être, souligne France Info. Après avoir reçu des menaces de mort de la part des autres détenus de la maison d'arrêt de Grenoble-Vaces, il a été transféré au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier.
Le suspect, un ancien militaire de 34 ans, a été placé en garde à vue puis mis en examen au début du mois de septembre. Peu avant, les enquêteurs avaient retrouvé des traces ADN dans sa voiture correspondant à celles de Maëlys. Le suspect avait ensuite avoué que la fillette était montée dans sa voiture. Ce sont les incohérences de son emploi du temps pendant la soirée qui ont d'abord retenu l'attention des enquêteurs. Il s'était notamment éclipsé sur une plage horaire correspondant à l'heure de disparition de Maëlys.
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