Désertification des centres-ville : un élu REM réclame "un investissement massif"

Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais il s’aggrave chaque année : la désertification des centres-ville. De 2001 à aujourd’hui, le taux de vacance commerciale est passé de 6% à 10%. Les noms de certaines villes reviennent régulièrement, comme Vierzon (Cher), Châtellerault (Vienne) ou Carcassonne (Aude).

Patrick Vignal, député La République en marche et président de l’association Centre-Ville en mouvement, réagit au micro de RTL : "Nous avons de véritables mouroirs dans nos centres-ville, déplore-t-il. Perpignan, Béziers, Narbonne, Lunel : (…) tout ce qui fait la richesse de la France, des 36.000 communes, tout gouvernement depuis 30 ans ne s’y est jamais, jamais intéressé."

"Le vrai débat aujourd’hui c’est comment on redonne à nos centre villes (…) toute leur brillance ?", poursuit l’élu. "Je pense que depuis trop longtemps, on a laissé ces centres-ville dépérir. Il y a plein de raisons : il y a l’arrivée d’Internet, l’étalement urbain. (…) Les gens ont envie de revenir aux centres-ville, mais cela veut dire qu’il faut qu’il y ait un investissement massif sur nos centres-ville."