Comment mieux lutter contre les violences sexistes dans les transports en commun ?

Stop aux violences sexistes dans les transports: un plan sur les rails

Massifs, violents, dégradants et souvent occultés, le harcèlement et les violences sexuelles dans les transports en commun doivent être reconnus et combattus par tous, usagers, opérateurs, collectivités, préconise le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh).
  
Chiffre éloquent, 100% des utilisatrices de transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, rappelle le HCEfh dans un rapport destiné à lutter contre ces violences sexistes remis ce matin par la présidente du HCEfh, Danielle Bousquet, à  la secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard.

Le Haut conseil propose un grand plan national d'action: "Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne". Il repose sur trois orientations et quinze recommandations en direction des pouvoirs publics, conseils généraux et communes, des opérateurs de transports, mais aussi du grand public: femmes victimes de harcèlement, témoins et... agresseurs.

Face à ce fléau, le Haut conseil recommande notamment d'adapter et de mieux faire connaître les numéros d'alerte comme celui de la SNCF (3117) ou les bornes d'urgence sur les quais, en mentionnant explicitement "les violences" comme motif de recours.
  
Le HCEfh recommande aussi de former les professionnels concernés afin qu'ils sachent mieux réagir aux situations de harcèlement et orienter les victimes.
  
Il préconise encore de mieux organiser les transports par bus (arrêts à la demande à proximité de la destination finale, amplitude horaire...), comme cela  a été expérimenté au Canada, afin de sécuriser les personnes seules la nuit.

Comment mieux lutter contre les violences sexistes dans les transports en commun ? 

Invitées du débat de RTL MIDI : Ernestine Ronai, coprésidente de la commission «Violences de genre» au sein du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes et Christiane Dupart, membre du conseil national de la FNAUT, la Fédération nationale des associations d'usagers des transports.

Êtes-vous favorable au vote obligatoire ?

François Bayrou a jugé ce matin sur RTL, au nom de la liberté, que le vote obligatoire proposé par le socialiste Claude Bartolone n'était "pas une très bonne idée".
  
"J'ai beaucoup hésité tout au long de ma vie politique" sur cette mesure, a admis le maire de Pau. Mais finalement il considère qu'elle "donne le sentiment qu'on est dans un pays où la liberté est constamment amenuisée, constamment réduite". "Ce n'est pas une très bonne idée".
  
"Il y a deux choses à faire", selon l'ex-candidat à l'Elysée: "Prendre en compte le vote blanc" et "représenter tous les courants d'opinion qui ont bien le droit de l'être", via la proportionnelle.
  
Il y a, selon François Bayrou, de l'extrême gauche à l'extrême droite en passant par le centre, "entre 40 et 45% des Français qui ne sont pas représentés".
  
Le président de l'Assemblée nationale a suggéré hier de rendre le vote obligatoire à toutes les élections pour "renforcer le lien avec la République". 

Êtes-vous favorable au vote obligatoire ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !

Ligue des Champions : Barcelone surclasse le PSG

Le Paris SG, accablé par les absences, a été surclassé par Barcelone hier à domicile en quart de finale aller de la Ligue des Champions (3-1) et n'a presque plus aucun espoir d'atteindre enfin le dernier carré de l'épreuve dont il rêve.
 
Même avec un Messi simplement ordinaire, Barcelone a été supérieur en tout, son attaque de rêve inscrivant les trois buts via Neymar et Suarez, auteur d'un doublé.

Paris n'a pas non plus affiché l'esprit de révolte qui avait permis la grande qualification à Chelsea en 8e de finale. Et au bout du compte, il n'y a pas eu l'ombre d'un doute et le Barça quitte Paris dans la peau d'un quasi demi-finaliste.

Nous attendons vos commentaires et vos avis.