Colonies de vacances : pourquoi autant de désamour ?

Le gouvernement fait la promotion des colonies de vacances, en déclin

Le gouvernement lance aujourd'hui une campagne de communication pour inciter les familles à inscrire leurs enfants en colonies de vacances en baisse de fréquentation, se voulant rassurant sur la sécurité et la qualité de l'encadrement.
  
Des affiches ("En colo, j'ai confiance", "En colo, je m'amuse!"), un document pédagogique "14 questions clés" à destination des parents : le ministère de la Jeunesse, à l'origine de la campagne "#Instantcolo", entend redonner "un nouveau souffle" aux séjours avec hébergement.
  
Les "colos", qui ont attiré plus de 1,3 million d'enfants et de jeunes en 2014, connaissent une baisse continue de leur fréquentation depuis vingt ans.
  
Les hébergements "doivent être conformes aux normes en vigueur relatives à la sécurité contre les risques d'incendie et de panique et en matière d'hygiène  et sécurité", rappelle le ministère, précisant que les lieux d'accueils font l'objet de "près de 10.000 contrôles et évaluations" chaque année "par plus de 750 agents".
  
Une colonie de vacances en Ariège avait été endeuillée en juillet 2014 après la mort d'un enfant de 8 ans d'une infection digestive aiguë.

Confronté à de récentes affaires de pédophilie à l'école, le gouvernement rappelle en outre que "le système d'information relatif aux accueils de mineurs  (SIAM) procède à une consultation systématique du casier judiciaire national et  du Fichier national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes  (FIJAIS)" afin de vérifier que les encadrants "ne font pas l'objet de condamnations les rendant incapables d'exercer" auprès de mineurs.

Colonies de vacances : pourquoi autant de désamour ? 

Invités du débat de RTL MIDI : Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et Thierry Vidor, directeur général de l'association Familles de France.

L'Europe doit-elle faire plus pour accueillir les migrants ?

Le naufrage d'un chalutier tôt dimanche au large de la Libye, qui a fait des centaines de disparus selon des survivants, accentue la pression sur l'Union européenne, réunie aujourd'hui à Luxembourg, avant un éventuel sommet de ses dirigeants.
  
"A 07H30, le bilan était de 24 morts et de 28 survivants", ont indiqué les garde-côtes italiens, qui coordonnent les secours et les opérations de recherche, toujours en cours. Ce bilan risque toutefois de s'alourdir, les témoignages faisant état de centaines de personnes entassés sur ce chalutier parti de Libye, dont des dizaines de femmes et d'enfants.
  
Un premier survivant a raconté aux représentants du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) qu'ils étaient au moins 700 à bord de ce chalutier. Ce dernier a chaviré dans la nuit de samedi à dimanche à environ 70 milles (130 km) des côtes libyennes.

Ce naufrage, qui fait suite à deux autres la semaine dernière ayant fait quelque 450 disparus, selon le récit de survivants, est un nouveau camouflet pour l'Union européenne, sommée depuis des jours d'en faire plus.

Chaque jour, entre 500 et 1.000 personnes sont récupérées par les garde-côtes italiens ou des navires marchands. Plus de 11.000 l'ont été en une seule semaine, selon les garde-côtes. Originaires essentiellement d'Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, en particulier de Syrie, ces migrants s'efforcent de gagner l'Europe en traversant  la Méditerranée sur des radeaux de fortune ou des bateaux surchargés.

L'Europe doit-elle faire plus pour accueillir les migrants ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !

400.000 postes à pourvoir évaporés en France en 2014

À l'occasion de notre "journée emploi", RTL vous révèle les résultats d'une enquête du MEDEF qui analyse le volume des postes recherchés par les entrepreneurs et on découvre qu'il y a eu 400.000 offres qui se sont évaporées.

Les patrons n'ont tout simplement pas trouvé et ont abandonné leurs recherches. Un comble alors que l'on comptabilise 5 millions de chômeurs.

Parmi les 30 premiers métiers les plus difficiles à recruter et finalement les plus nombreux à ne pas être pourvus, on retrouve 4 secteurs professionnels en particulier : le commerce, transport-logistique-tourisme, hotellerie, services à la personne, et gestion.

Nous attendons vos commentaires et vos avis.