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Cocaïne disparue à la PJ de Paris : le brigadier des "Stups" a passé la nuit en prison
Le principal suspect du vol de 52 kg de cocaïne au "36 quai des Orfèvres" a été placé en détention peu après minuit.
Le fourgon de police, transportant le brigadier suspecté d'avoir volé 52 kg de cocaïne, entre à la préfecture de police, le 6 août 2014 à Paris
Crédit : AFP / KENZO TRIBOUILLARD
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Le brigadier des "Stups" a été mis en examen et écroué peu après minuit, et a donc passé la nuit de mercredi à jeudi en prison.
L'homme de 33 ans est poursuivi pour "détournement ou soustraction de biens par une personne dépositaire de l'autorité publique", mais aussi "transport, détention, offre, cession de drogue" et "blanchiment de trafic de stupéfiants en bande organisée".
Aux domiciles du policier, 20.000 euros en liquide ainsi que de nombreux téléphones et ordinateurs, ont été saisis par les enquêteurs de la "police des polices". L'essentiel de cette somme a été trouvée dans un sac à dos que portait l'homme lors de son interpellation à Perpignan. Il a expliqué aux enquêteurs que l'argent provenait des gains de jeux en ligne.
Il nie toujours les faits
En poste à la brigade des stupéfiants depuis plusieurs années, l'homme a nié les faits pendant ses quatre jours de garde à vue. Il a également refusé de se soumettre à un test de dépistage de consommation de stupéfiants.
L'élément principal dont dispose la police des polices est la preuve de la présence du brigadier chef la nuit du vol dans les locaux et surtout ses allées et venues suspectes avec des sacs d'abord vides puis pleins, comme le confirment à la fois des images vidéo et le témoignage d'une fonctionnaire en faction à l'entrée du 36 quai des Orfèvres.
L'autre policier laissé libre
Le second gardien de la paix interpellé lundi a quant à lui été placé sous le statut de témoin assisté. Il a donc échappé à une mise en examen.
La drogue, d'une valeur marchande de deux millions d'euros à la revente selon les enquêteurs, n'a pas été retrouvée. Entreposée depuis le 4 juillet 2014 dans la salle des scellés de la Brigade des stupéfiants, sa disparition a été constatée le 31 juillet au matin.
