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Auvergne : jugé pour avoir transmis sciemment le Sida

Soupçonné d'avoir sciemment transmis le virus du Sida à deux de ses anciennes partenaires en 2008, un sidéen de 49 ans comparaît mardi devant le tribunal correctionnel de Montluçon dans l'Allier.

Un kit de dépistage du VIH dans un véhicule de dépistage, en septembre 2013 à Paris (archives).

Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Un malade du sida âgé de 49 ans comparaît mardi devant le tribunal correctionnel de Montluçon dans l'Allier, soupçonné d'avoir transmis sciemment le virus à deux de ses anciennes partenaires en 2008.

Originaire du Portugal, le prévenu, intérimaire dans le secteur du bâtiment en Haute-Normandie, a été mis en examen pour "administration de substance nuisible, suivie de mutilation ou infirmité permanente". Aujourd'hui père de famille, il encourt jusqu'à dix ans de prison.

Deux de ses anciennes partenaires se sont constituées partie civile après avoir découvert qu'elles étaient porteuses du VIH. Elles l'accusent de les avoir contaminées en leur cachant sa séropositivité entre septembre et novembre 2008, période durant laquelle elles n'avaient pas eu d'autre partenaire.

Il a montré un test négatif pour la rassurer

Averti mi-septembre 2008 qu'il pouvait être porteur du virus par l'une de ses anciennes partenaires, qui a également porté plainte contre lui, le prévenu "a eu délibérément des relations non-protégées à la mi-octobre avec ma cliente, en sachant pertinemment à cette époque qu'il y avait une possibilité qu'il soit également séropositif", a expliqué l'avocate de l'une des parties civiles.

"Lors du premier rapport sexuel, il a refusé le port du préservatif et lui a montré un ancien test négatif pour la rassurer. C'était un acte délibéré de sa part", a ajouté l'avocate, qui pointe "l'irresponsabilité" du prévenu dans cette affaire. "Il a reconnu les faits. Nous attendons maintenant qu'il assume ses actes à la barre du tribunal correctionnel", a déclaré l'avocat de l'autre victime.

Pour l'avocate du prévenu, les victimes cherchent "un coupable idéal", alors qu'elles-même avaient des "conduites à risque" en ne se protégeant pas.

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