La France se réveille une nouvelle fois meurtrie. Une attaque terroriste a touché la ville de Nice, qui célébrait le 14 juillet. À 22h40, un homme à bord d'un camion 18 tonnes a foncé sur les 100.000 personnes réunies pour le feu d'artifice sur la Promenade des Anglais. Au fil des heures, le bilan n'a cessé de s'alourdir pour atteindre au moins 84 morts et une centaine de blessés, dont "une cinquantaine de personnes en état d'urgence absolue", selon François Hollande.
Les témoignages sont glaçants et racontent une scène d'une violence inouïe. Des mouvements de panique ont eu lieu partout dans la ville et de fausses rumeurs ont circulé. Désormais, la police scientifique a commencé son travail minutieux d'analyse du camion qui a terminé sa folle course devant le Palais de la Méditerranée. François Hollande a réuni un Conseil de défense à l'Élysée pour faire face à la situation.
Selon le criminologue, Alain Bauer, la ville de Nice n'était pas une cible. À l'antenne de RTL, il explique que "ce qui leur (les jihadistes, ndlr) importe, c'est de toucher un rassemblement en faisant le plus grand nombre de victimes d'un côté, et le moins de perte pour eux". Nice accueille chaque année environ quatre millions de visiteurs. La ville compte en elle-même 342.000 habitants, ce qui en fait la cinquième plus peuplée de France, derrière Paris, Marseille, Lyon et Toulouse. Mais la métropole Nice-Côte d'Azur, qui rassemble 45 communes, compte plus de 500.000 habitants.
La ville avait déjà été confrontée au jihad. Elle est considérée comme "l'un des foyers français du radicalisme jihadiste", explique le Huffington Post. Le journaliste Mohamed Sifaoui expliquait à La Dépêche que Nice est avec "Toulouse, Lyon, le nord et la région parisienne, l'un des cinq viviers où se recrutent aujourd'hui les terroristes". Le jihadiste Omar Omsen est originaire de la ville française. Alors qu'on le croyait mort, il était à nouveau réapparu à la fin du mois de mai. "Dans son groupe lié au front al Nostra, une cinquantaine de Niçois seraient entraînés", précise le Huffington Post.
En février dernier, Bernard Cazeneuve avait réuni les principaux responsables du département des Alpes-Maritimes afin de faire face aux menaces terroristes. "Le Carnaval, avec un million de fêtards attendus, avait servi de premier test grandeur nature. 'Des renforts conséquents' avaient été accordés à Nice, selon Marcel Authier, le directeur de la police départementale", explique Le Monde. Ils s'ajoutent aux "400 agents de la police municipale et aux 1.400 membres des forces nationales déjà déployés dans le département".
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