C'est une bonne nouvelle sur le front de l'emploi. Après le sauvetage in-extremis de l'usine Alstom de Belfort, où 400 emplois étaient menacés, le gouvernement n'aura pas à voler au secours des usines de Valenciennes et Crespin dans le Nord. Les deux sites vont construire les RER nouvelle génération pour l’Île-de-France. C'est désormais officiel, Alstom et Bombardier sont assurés de remporter un appel d'offres à trois milliards d'euros.
Un contrat géant de 270 nouveaux trains régionaux, synonyme d'immense bouffée d'air frais pour les carnets de commandes des constructeurs français et canadiens. Car ce qui est en jeu, c'est le maintien de l'activité de leurs sites de Valenciennes et de Crépin où 3.000 personnes sont salariées au total.
Se sachant menacés, Alstom et Bombardier s'étaient donc réunis en consortium pour maximiser leurs chances, quitte à se partager le gâteau. Ils coiffent ainsi l'autre constructeur en lice, l'espagnol CAF, dont le site français de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, n'emploie qu'une centaine de salariés. C'est d'ailleurs sa capacité industrielle qui est pointé du doigt dans un audit. CAF aurait eu du mal à respecter la cadence demandée par la SNCF, soit la construction de 70 trains par an.
Ce qui est sûr, c'est que sans cette commande à Alstom et Bombardier, la situation aurait pu devenir explosive pour le gouvernement, à six mois de l'élection présidentielle. L'annonce officielle du résultat de cet appel d'offres des RER franciliens est attendue d'ici la fin de l'année.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte