Alcool au volant : les Français continuent à se mettre en danger
REPLAY - Selon un sondage réalisé par la Prévention Routière, les Français connaissent les risques de l'alcool au volant, mais continuent à se mettre en danger sur les routes.
Près d'un Français sur trois (29%) admet avoir déjà pris le volant en pensant avoir un taux d'alcoolémie supérieur au seuil légal de 0,5 gramme d'alcool par litre de sang, selon une étude publiée vendredi 12 décembre par les associations Prévention Routière et Assureurs Prévention.
En théorie, nous sommes sages. Nous savons très bien que l'alcool et la conduite ne font pas bon ménage. D'ailleurs, près de la moitié des Français projettent de se faire raccompagner par quelqu'un qui na pas pu le soir de Noël ou du Réveillon, ou de rester dormir chez des amis.
En revanche, s'ils connaissent les risques, les conducteurs continuent à se mettre en danger. Ainsi, 41% des Français envisagent parfois des "solutions" qui ne sont pas suffisamment fiables, voire même de fausses solutions, pour reprendre le volant en toute sécurité après avoir bu de l'alcool : boire de l'eau ou du café, rouler lentement ou encore prendre des petites routes peu empruntées.
Tout aussi dangereux, selon l'enquête : un tiers des Français reconnaissent avoir déjà conduit en pensant que leur taux d'alcoolémie dépassait la limite ou sont déjà montés dans un voiture dont le conducteur avait beaucoup bu.
Faible risque d'être contrôlé
Le risque de se faire contrôler est faible : une fois tous les cinq ans en moyenne, soit une fois tous les 63.000 kilomètres. Cela n'a rien à voir avec la vitesse, où il est difficile de ne pas croiser l'un des 4.000 radars - sans compter les nombreux appareils installés au bord des routes - et les jumelles lasers.
D'ailleurs, si les automobilistes se méfient des cabines, ils sont beaucoup moins stressés vis-à-vis des contrôles d'alcoolémie. Pour preuve, un automobiliste sur deux estime qu'il est très peu probable de souffler dans le ballon au bord de la route.
Ils sont aussi près de la moitié à déclarer avoir déjà pris le volant en ayant bu. Un chiffre élevé, lorsque l'on sait que l'alcool reste une forte cause de mortalité sur la route dans un tiers des cas.
