Alain Griset : "UberPOP, c'est tout simplement des personnes qui sont totalement dans l'illégalité"
REPLAY - Alain Griset, président de l'Union nationale des taxis, est revenu sur le mouvement de grève illimitée des chauffeurs de taxi, ce jeudi, pour protester contre la concurrence d’UberPOP.
Les interdictions et les contestations se multiplient contre l'application mobile de la société américaine Uber. Ce jeudi, les taxis des grandes villes françaises se mettront en grève illimitée pour protester contre la concurrence d’Uber-Pop. Ils envisagent de bloquer les accès d’endroits stratégiques : les gares et aéroports.
De son côté, le gouvernement considère ce service de la société californienne comme étant illégal. Cet avis est partagé par le président de l'Union nationale des taxis, qui met en avant "une loi bien plus ancienne indiquant l'interdiction du travail dissimulé".
UberPop, c'est tout simplement des personnes qui ne sont pas déclarées, qui ne payent pas d'assurance, pas de TVA, pas de charges sociales. Elles sont totalement dans l'illégalité. UberPop est géré par des personnes qui se comportent comme des voyous.
Alain Griset, président de l'Union nationale des taxis
L'Etat a déjà multiplié les contrôles à l'encontre des chauffeurs d'UberPOP, mais Alain Griset estime que cette action gouvernementale ne constitue pas une réponse suffisante. Il réitère ainsi la revendication majeure des chauffeurs de taxi : que le gouvernement ordonne le blocage des applications sur Internet concernant le transport par des particuliers du type UberPOP.
En réalité, le gouvernement essaie de ramasser la mer avec une petite cuillère. La seule vraie décision qui permettra d'arrêter cette illégalité, c'est de fermer l'application de façon à ce que le problème soit réellement résolu.
Alain Griset, président de l'Union nationale des taxis
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