Air France : "Il y a une dégradation des conditions de travail", dénonce un syndicat

"Je crois qu'il est vraiment légitime pour les salariés de réagir", a estimé samedi Léon Crémieux, représentant du syndicat Sud-Aérien, alors que le personnel au sol d'Air France a appelé à la grève pour 24 heures.
Le mouvement est une réponse au plan d'économies présenté par la direction de la compagnie aérienne, que conteste les syndicats et qui prévoit de nombreuses suppressions de postes. "Il y avait des effectifs suffisants et aujourd'hui ce n'est pas le cas du tout", dénonce Léon Crémieux. Selon lui, "il y a une forte dégradation des conditions de travail".

600 personnes mobilisées pour assurer un trafic normal

Le directeur des ressources humaines d'Air France notait vendredi 1er août que cette grève tombait "au pire moment", alors que juillettistes et aoûtiens se croisent sur la route des vacances. "Évidemment ça arrive au moment du chassé-croisé, c'est délibéré", concède le syndicaliste de Sud-Aérien même s'il assure que "ce n'est vraiment pas pour nuire au passager".

Mais la compagnie aérienne l'assure, les perturbations sont infimes. Contactée par RTL.fr, elle assure que les passagers des 15% de vols annulés ont été prévenus à l'avance et ont pu embarquer sur d'autres vols. "Tous les vols partent, et à l'heure", assure-t-on. 

Par ailleurs, Air France explique que 600 personnes ont été mobilisées pour remplacer les grévistes, estimés à 1.200 par I>Télé.