L'avenir s'annonce sombre pour le climat. Les plus grands climatologues et météorologues réunis à Montréal s'attendent à un temps apocalyptique pour les prochaines décennies. Dix ans après l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question du réchauffement climatique ne se pose plus.
"C'est irréversible et la population mondiale continue d'augmenter, il faut que l'on s'adapte", assène Jennifer Vanos, de l'université Texas Tech.
En dix ans, la température moyenne de la surface de la planète a augmenté de 0,47° Celsius, ce qui signifie plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère avec l'évaporation et une accélération des phénomènes météorologiques.
"Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus fortes", engendrant notamment davantage d'inondations soudaines, note Simon Wang, de l'Université Utah State. En clair, les événements climatiques, comme les vagues de froid ou de chaleur, seront plus marqués, plus forts.
Le météorologue britannique Paul Williams rend un verdict sans appel. Après des semaines de calculs sur l'un des ordinateurs les plus puissants du monde à Princeton, il assure que le changement climatique affecte directement les courants d'air rapides situés à une dizaine de kilomètres d'altitude. Là où les avions évoluent.
"D'ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences (...) On ne sait pas comment les avions vont réagir" à ces masses d'air très agitées, prévient-il.
Inutile de compter sur les voyages par voie de mer. "Les compagnies de transport maritime rencontrent toujours plus de vagues énormes", dont certaines font déjà 40 mètres de hauteur alors qu'auparavant 20 mètres était exceptionnel, dit Simon Wang, de l'Université Utah State. "Ce n'est que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d'impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur", avertit-il.
La fonte des glaces, et notamment de la calotte glacière du Groenland, va également provoquer la lente montée du niveau des océans. Ceux-ci pourraient gagner six mètres, mais "pas avant le siècle prochain", précise Éric Brun, chercheur chez Météo France.
Devant tant d'alarmisme, les spécialistes rappelle l'urgence de la situation. Pour Jennifer Vanos, il est grand de prendre conscience de la nécessité de modifier l'urbanisme des villes et les modes de vie pour tenir compte de cette réalité et se préparer à y faire face.
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