COP21 : 5 astuces pour isoler son intérieur et réduire son impact environnemental

À quelques semaines du début de l’hiver, les chaudières tournent déjà à plein régime à la maison. Pour limiter la facture de chauffage, premier poste de consommation énergétique dans l’habitat ancien, il existe une solution : l’isolation.

Avec les économies d'énergie permises, l'isolation de la toiture est vite rentabilisée !

Crédit : thinkstock/roman023

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Comment bien isoler son intérieur ? Au moment où les températures sont en baisse sur l’ensemble du pays et chauffer son intérieur devient inévitable, la question se pose pour de nombreux Français. Aujourd’hui, il existe des solutions techniques et des dispositifs pour accompagner les particuliers vers une isolation performante permettant la réduction des déperditions de chaleur à travers les parois et l’amélioration du confort.

1. L'isolation du toit : la priorité

L’isolation des combles est la première démarche à engager pour parvenir rapidement à des économies d’énergies. En effet, environ 30% des fuites de chaleur s’évaporent par les toits, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Pour que l'isolation thermique soit optimale, l'Ademe conseille aux particuliers de ventiler. La ventilation élimine l'humidité.

L'isolation des combles perdus, ces locaux situés sous des toitures inclinées, est indispensable. Installer une barrière isolante séparant le logement chauffé des combles perdus permet de limiter considérablement les déperditions de chaleur. L'isolant (laine minérale, isolants biosourcés comme la fibre de bois, isolants en plastique alvéolaire comme le polystyrène et le polyuréthane) est posé sur toute la surface des combles (charpente, mur).

Les combles habitables, eux, sont par conséquent chauffés. Il existe deux procédés pour bien les isoler : par l'intérieur ou par l'extérieur. Des panneaux semi-rigides ou des rouleaux sont utilisés pour l'isolation par l'intérieur. Ils sont posés entre ou sous des pièces de bois, que l'on appelle chevrons, selon la place disponible. L'isolation par l'extérieur, elle, est plus complexe. Elle exige l'enlèvement des tuiles notamment.

2. L'isolation des murs

Là aussi, le particulier a le choix. Isoler les murs par l'intérieur améliore rapidement le confort des habitants de la maison à un coût réduit. Néanmoins, des gênes peuvent apparaître notamment pour l'ouverture des fenêtres. Les spécialistes privilégient donc l'isolation des murs par l'extérieur. Cette technique a un double intérêt puisque le ravalement est réalisé en même temps que l'isolation (traitement des ponts thermiques, changement des seuils des fenêtres...). Le ravalement permet la restauration de la façade d’un immeuble en profondeur.

3. L'isolation des planchers

Qui n'a jamais eu cette sensation de froid en marchant pieds nus sur son sol ? Pour remédier à cette situation d'inconfort, il est utile de procéder à l'isolation des planchers. Elle vient en complément de l'isolation des murs. Selon l'Ademe, il est possible d'isoler un plancher par le bas, par le haut ou entre les deux. La technique la plus simple est l'isolation par le bas. L'isolant est dans ce cas fixé sur la face intérieure du plancher.
Des isolants souples qui épousent la forme du support ou des isolants rigides, peuvent être utilisés.

4. L’isolation des portes et des fenêtres

On connaissait le double vitrage pour isoler les fenêtres. Il existe maintenant le double vitrage à isolation renforcée (VIR) et lame d’argon. La lame entre les deux vitrages est composée d’argon. Une fine couche transparente est déposée sur une des faces du verre.
Le triple vitrage ou l'achat d'une double fenêtre sont aussi des remparts au froid.
L’air peut aussi s’infiltrer par les prises électriques mal isolées. La pose de boîtes d’encastrement étanches à l’air jugulera le problème.

5. Un crédit d'impôt transition énergétique d'un montant de 8.000 euros maximum

Un crédit d’impôt transition énergétique dédié aux travaux d’économies d’énergie et aux équipements d’énergies renouvelables a été voté par le gouvernement. Le nom de cette aide de l’Etat peut paraître barbare mais son contenu est intéressant. "L’objectif de ce dispositif est d’inciter les particuliers à effectuer des travaux d’amélioration énergétique de leurs logements tout en soutenant les technologies émergentes les plus efficaces en termes de développement durable et en faisant évoluer les différents marchés vers des standards de performance plus élevés", explique le ministère de l'Ecologie.

Différentes dépenses sont concernées par ce dispositif : les chaudières à condensation, les matériaux d'isolation ou encore les équipements de protection des parois vitrées. Le montant du crédit d'impôt ne peux excéder la somme de 8.000€.

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