Un chauffard tue deux personnes en utilisant sont téléphone au volant : des voitures anti-SMS à l'étude
Un chauffeur routier a été mis en examen, soupçonné d'avoir tué deux personnes alors qu'il utilisait son téléphone au volant. Pour aider les conducteurs à être plus vigilants, des voitures anti-SMS sont à l'étude.
À l'avenir, la technologie permettra peut-être d'éviter ce genre de drame. Soupçonné d'avoir provoqué la mort de deux personnes dans un accident alors qu'il utilisait son téléphone portable au volant, un chauffeur routier a été mis en examen mercredi 7 mai pour homicides involontaires.
Une trentaine de SMS échangés avant l'accident
Âgé de 30 ans, le conducteur a percuté plusieurs voitures ralenties par un accident. Il roulait alors à près de 90 km/h. Le procureur a indiqué qu'il avait passé 5 appels, envoyé et reçu une trentaine de SMS, dont le dernier quelques secondes avant le drame.
Un accident symbolique d'une utilisation de plus en plus répandue du téléphone au volant. Pour preuve, une récente étude affirmait que plus d'un tiers des Français reconnaissaient passer des appels en conduisant à la fin de l'année 2013. Pour empêcher les automobilistes d'être distraits au volant, les voitures anti-SMS sont actuellement à l'étude chez plusieurs fabricants.
Un système breveté par Apple
Apple a notamment déposé un brevet en ce sens pour un système de verrouillage des appareils informatiques manipulés par le conducteur. Le dispositif n'est pas encore opérationnel mais le principe est assez avancé. Il prévoirait de bloquer l'utilisation sur smartphone des SMS, des mails, d'Internet et des vidéos uniquement quand le véhicule est en train de circuler grâce aux capteurs de mouvements du smartphone. Ce système de blocage ne concernerait que le conducteur, les passagers pouvant continuer à utiliser leur mobile.
Aux États-Unis, on peut déjà se procurer des accessoires à installer dans l'habitacle de son véhicule, dotés peu ou prou des mêmes fonctions. Certains uniquement lorsque la voiture roule, d'autres, dès qu'on monte dans la voiture. Mais pour l'instant, ces systèmes ne reposent que sur la volonté du conducteur de ne pas pouvoir disposer de ces fonctionnalités lorsqu'il conduit son véhicule. La responsabilisation est donc plus que jamais nécessaire chez les automobilistes.
