Les loyers en souffrance

Le cas Stéphanie
Depuis 2005, Stéphanie est propriétaire d'un appartement dans une résidence de vacances à Deauville. Le logement est géré par une agence qui lui verse un loyer une fois par an. En septembre dernier, elle reçoit la facture du bon à payer de 2015 (soit 3.541 euros). Elle ne se rend pas compte immédiatement que le RIB inscrit sur la facture est erroné et renvoie le document signé. Il s'agit en fait de son ancien compte fermé depuis 2013. Le 31 octobre, date à laquelle elle est habituellement payée, aucun versement n'est fait. Elle contacte l'agence de vacances pour signaler le problème mais celle-ci lui assure que le virement a été effectué. Du côté de sa banque, le compte est bien clôturé, le virement a donc été rejeté. Aujourd'hui, malgré les nombreuses relances et les justificatifs envoyés, la société refuse de procéder à un nouveau virement. Elle se  retrouve donc dans une situation financière délicate… 
Objectif : que Pierre & Vacances verse de nouveau le loyer de 3.541 euros !Résultat :  On a eu son ancienne banque et Pierre et Vacances. Le cas devrait se régler. L'ancienne banque n'a peut être pas été assez précise quand elle écrit que le compte est fermé.

Le cas Claudine
Propriétaire d'une maison scindée en 2 habitations, elle fait appel à une entreprise pour les raccorder au tout-à-l'égout. Elle signe un devis de 12.000 euros pour l'installation de deux pompes de relevage et les travaux sont effectués le 12 mars 2015. Une fois le chantier terminé elle met ses logements en vente. elle signe des compromis de vente en février dernier et contacte une compagnie d'eau pour qu'elle vérifie la conformité des installations. Après examen, il s'avère que le raccordement réalisé n'est pas conforme ! Il n'y a qu'un tuyau d'évacuation installé au lieu de deux. elle contacte immédiatement l'entreprise qui accepte de corriger l'erreur mais à ses frais, ce qu'elle refuse. Pis, selon l'entreprise, c'est elle qui n'a pas indiqué qu'il y avait deux raccordements à faire. Malgré ses relances, l'artisan ne veut rien savoir et cette situation l'empêche de vendre ses logements.
Objectif : que l'entreprise vienne installer le deuxième tuyau !
Résultat : On a eu l'entrepreneur. Il nous dit que l'auditrice a signé le devis (ce qui est vrai). Il est prêt à faire les travaux (50 % moins cher), une fois que Claudine aura eu le feu vert de la mairie pour le second regard.

Le cas Philippe
Alors qu'il a cessé son activité de pizzaiolo, il décide de revendre son camion par l'intermédiaire d'un site internet. Un jeune homme qui veut se lancer dans la pizza sur Dijon le contacte et décide de l'acheter pour la somme de 10 000 euros, qu'il paye par chèque. Il lui fait un certificat de vente, mais garde la carte grise comme garantie. Au final, le chèque qu'il lui a fait n'ait pas approvisionné, il est donc refusé par la banque. Il contacte de nouveau l'acheteur, et lui demande de lui verser 1000 euros par mois. Le premier mois il le fait, et le deuxième…Il oublie! Il lui demandez donc une reconnaissance de dette… Et depuis il n'arrivez plus à récupérer un seul centime! 
Objectif : Qu'il lui rembourse 1000 euros par mois comme convenu
Résultat : On a laissé un message à M.Salvano et à son associé. On ne lâche pas.

Bonne NouvelleLe cas d'André
Le 4 décembre dernier, il achète sur un site de réservation 2 billets pour le concert du groupe Téléphone (les Insus), prévu le 16 juin, en province. Lors de cette réservation, il ne reçoit aucun mail de confirmation. Et quand il retourne sur votre compte, il n’y a rien dans l’onglet « vos réservations ». Pire, il est écrit "Vous n'avez pas de commande billetterie".. Il pense donc que ses billets n’ont pas été réservés. Il essayez de joindre la plate-forme, mais impossible.  Mais voulant absolument assister au concert et ayant peur de ne plus avoir de places, il réserve deux nouveaux billets sur une autre plateforme. Trois jours plus tard, il réalise que le premier site de réservation a débité le prix des billets, soit 98 euros ! Il téléphone donc à la plateforme, et on lui aurait répondu qu’il y a du avoir un « bug » informatique, mais qu’aucun remboursement n’est possible ! 
Objectif : Qu’on lui rembourse les deux places de concert (98 euros 60)
Résultat : Il a été enfin remboursé

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Perdus dans l'espace

Le cas Sabrina
En octobre dernier, elle met en vente son appartement sur des sites de petites annonces. Suite à cela, elle est contactée par une agence immobilière en ligne. Elle lui assure avoir des acheteurs très intéressés par son bien. Pour être mise en relation avec eux, elle doit donc verser une caution de 389 euros qui lui sera restituée si la vente ne se faisait pas. Elle accepte et reçoit le contrat ainsi que la facture le 4 novembre. Problème : il n'est pas indiqué sur le document qu'elle peut récupérer sa caution si le bien n'est pas vendu. Elle se rétracte dans les délais mais aujourd'hui, impossible d'obtenir le remboursement. Lorsque elle relance l'agence, une conseillère lui explique que sa demande a été prise en compte, en vain… Cela fait 3 mois qu'elle se bat et l'annonce se trouve encore sur leur site malgré ses nombreuses demandes pour l'enlever…
Objectif : que la société lui rembourse la caution de 389 euros !
Résultat : On n'a pas réussi à avoir l'agence, à suivre...

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