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Le constat amiable sur smartphone sera disponible le 1er décembre
REPLAY - À partir du 1er décembre 2014, les automobilistes n'auront plus besoin de sortir le formulaire papier en cas d'accident. Désormais, ils pourront remplir leur constat amiable à partir de leur smartphone.
Christophe Bourroux
Crédit : Rigondeaud Damien
On a tous connu, suite à un accrochage avec un autre véhicule, le constat rempli à la va-vite sur le capot de la voiture par temps de pluie, la galère pour trouver un stylo, ou encore à tenter de s'appliquer pour faire un croquis à peu près potable. Dans quelques jours, le cauchemar sera terminé, grâce au e-constat.
Concrètement, après le choc et la tôle froissé, il sera inutile de sortir les papiers. À la place, vous dégainerez votre smartphone. C'est rapide, car votre identité et l'immatriculation de votre véhicule sont déjà renseignés. Un gain de temps évident et bien des erreurs évitées.
Pour les dessins, tout se fait en quelques clics. Il suffit, par exemple, de pointer via un point rouge les zones d'impacts sur les véhicules. Vous pouvez même envoyer une photo des véhicules accidentés. C'est pratique, d'autant que le téléphone géolocalise le lieu, la date et l'heure précise de l'accident.
5 millions de formulaires papiers rédigés par an
Une fois les clichés pris et le constat rédigé, après accord des deux parties, vous signez avec votre doigt sur l'écran de votre téléphone. Le tout est envoyé à votre assureur. Vous recevez un SMS et un mail de confirmation. Tout les assureurs vont proposer cette option 100% gratuite pour nous automobilistes.
Si vous êtes réfractaire, si vous ne disposez pas de smartphone, ou si vous êtes dans une zone où il n'y pas de liaison possible, pas de panique ! Le bon vieux constat papier sera encore valable de nombreuses années. Avec déjà un demi-siècle au compteur tout juste - il a été lancé en 1964 par la Macif -, il tourne à plein régime. Pas moins de 5 millions sont envoyés par an aux assureurs.
Il n'est d'ailleurs pas près de mourir. Pour preuve : aux Pays-Bas, où le système a été lancé il y a deux ans, seuls 5% des constats sont remplis via un smartphone.
