La France de nouveau touchée par le terrorisme. Le 14 juillet à Nice, un homme au volant d'un camion de 18 tonnes a foncé sur la foule qui assistait au feu d'artifice du 14-Juillet sur la Promenade des Anglais. Au moins 84 personnes ont été tuées, 18 sont dans un "état d'urgence absolue".
Dans la nuit, François Hollande s'est exprimé à l'Élysée, déclarant que "le caractère terroriste ne peut être nié". Pour faire face à cette menace permanente, le chef de l'État a annoncé une série de mesures. L'état d'urgence, qui devait être levé le 26 juillet prochain comme l'avait déclaré François Hollande lors de son interview à l'Élysée le 14 juillet, va finalement être prolongé de trois mois. L'opération Sentinelle, qui prévoit le déploiement de 10.000 militaires afin d'assurer la sécurité des Français est également maintenue. Enfin, François Hollande a également fait appel à la réserve opérationnelle, "constituée de femmes et d'hommes issus du civil et d'anciens militaires qui ont souscrit un engagement à servir dans la réserve".
De son côté, la ministre de la Santé Marisol Touraine a affirmé tôt dans la matinée que le "plan blanc" avait "été mis en oeuvre immédiatement" et avait "bien fonctionné", les victimes ayant été acheminées vers les hôpitaux "où il y avait la capacité de les prendre en charge".
J'ai au fond de moi une cicatrice irréversible, une souffrance épouvantable
Christian Estrosi, 1er adjoint au maire de Nice
Invité de RTL le 15 juillet, Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite, a de son côté déclarer ressentir "une immense douleur". Il appelle à "faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame" et plaide pour un renforcement des services de renseignement français. "Nous savons bien qu'il y a encore des failles et des lacunes. La dernière mission d'enquête parlementaire après les attentats de novembre l'a montré", a-t-il déclaré.
Le 1er adjoint au maire de Nice, Christian Estrosi, également au micro de RTL, s'est dit meurtri. "Je sens en moi une colère qui monte, dit-il. J'ai au fond de moi une cicatrice irréversible, une souffrance épouvantable", a-t-il déclaré. Il a également estimé que le dispositif de sécurité mis en place à Nice n'était pas suffisant. "Un certain nombre de questions doivent être posées : pourquoi et comment cet homme a-t-il pu rentrer sur la promenade des Anglais qui était piétonnisée ? Combien de policiers nationaux protégeaient cet événement ? l'homme suspecté d'être à l'origine avait-il des complices ? Toutes ces questions devront trouver des réponses", a-t-il ajouté.
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