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Frédéric Bouscarle, élu Les Républicains du Xe arrondissement de Paris et fondateur de "Handi Pop"
Crédit : Capture d'écran YouTube
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Le Front national continue de recruter parmi Les Républicains. Frédéric Bouscarle, jeune élu du Xe arrondissement de Paris et fondateur du collectif Handi Pop, qui rassemble des handicapés chez les Républicains, affirme avoir été approché par le Front national. "J'ai moi-même été contacté par un représentant du FN il y a quelques jours. Ce dernier m'a fait deux propositions pour le moins attrayantes. D'une part, de présider le collectif handicap au sein de ce parti et d'autre part, d'occuper la troisième place sur la liste parisienne pour les élections régionales de décembre prochain", explique l'élu, sourd de naissance au Figaro, jeudi 17 septembre.
Et Frédéric Bouscarle n'est pas le seul à avoir été sollicité pour se rallier aux rangs frontistes. En décembre 2014, Sébastien Chenu, fondateur du collectif GayLib à l'UMP, avait franchi le pas pour devenir candidat FN pour les départementales dans l'Oise. Franck Allisio, président des Jeunes Actifs de l'UMP, annonçait également se rallier au FN en septembre 2015. "Je prends cette décision aujourd'hui car j'ai compris que l'on ne pourra pas changer mon parti de l'intérieur", avait-il alors confié au Figaro.
Le président d'Handi Pop était le troisième sur la liste. "La stratégie du Front national est désormais connue : recruter parmi la jeune garde des Républicains en ciblant prioritairement ceux dont le parcours politique semble voué à la stagnation", analyse-t-il. Car il en a conscience : sa carrière politique n'avance pas. "Depuis que Nicolas Sarkozy a été élu à la tête du parti, je n'ai pas été reconduit à mon poste de secrétaire national et, pire, le mouvement que je préside a été exclu des instances exécutives", explique-t-il.
Pour l'élu parisien, "au regard de la place faite aux mouvements associés, il n'est pas étonnant que leurs représentants soient débauchés ou au moins approchés par les équipes de Marine le Pen". De son côté, Frédéric Bouscarle préfère la dénonciation à la fuite : "Blâmer l'opportunisme de certains ne suffit pas. Il convient d'engager une réflexion sur le fonctionnement des Républicains, sur le manque d'ouverture dont font preuve certains de ses dirigeants et sur l'ostracisation dont sont frappés les mouvements associés", martèle-t-il au Figaro.
L'idée des débauchages en série par le Front national est cependant nuancée par les frontistes. "J'ai croisé Bouscarle gare de Lyon et il m'a dit tellement d'horreur sur les Républicains que je lui ai dit de nous rejoindre", reconnaît Sébastien Chenu au Scan du Figaro. "Rejoindre Marine le Pen nécessite un peu de courage (...) Encore un peu de temps et ça tombera tout seul", s'amuse-t-il. "Nous ne sommes pas dans la démarche d'aller chercher les gens. C'est à eux de venir", affirme de son côté Aurélien Legrand, le directeur de campagne de Wallerand de Saint Just. Les dénonciations de Frédéric Bouscarle tomberont-elles dans l'oreille des autres cadres des Républicains ? Pour l'heure, rien n'indique que Frédéric Bouscarle, qui faisait partie en 2010 de la liste électorale UMP pour les régionales, en fera de nouveau partie en 2015.
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