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UMP : Sarkozy bénéficie d'"une légitimité extraordinaire", selon Estrosi

Le maire de Nice, proche de Nicolas Sarkozy, a estimé que le nouveau président de l'UMP, élu avec 64,5% des voix, bénéficiait d'"une légitimité extraordinaire".

Réunie sous la présidence de Christian Estrosi, la CNI a désignée 7 chefs de file pour les régionales de décembre

Crédit : AFP / JOEL SAGET

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Nicolas Sarkozy a rassemblé "deux électeurs sur trois" ce qui constitue "une légitimité extraordinaire", selon Christian Estrosi, et ce même si les commentateurs s'accordent à dire que l'ancien chef d'État a été élu avec un score plus faible que prévu

"C'est un succès parce qu'il n'y a jamais eu une aussi forte participation, elle est sans précédent", a estimé Christian Estrosi sur Europe 1, ce dimanche 30 novembre. 58,1% des adhérents UMP ont participé au vote électronique pour élire le nouveau chef du parti. 

Sarkozy mieux élu qu'en 2004, selon Estrosi

Le maire de Nice a relevé que Nicolas Sarkozy avait eu "40.000 voix de plus" que lors de sa précédente élection, en 2004, où il avait pourtant réalisé 85%, face à un adversaire, Nicolas Dupont-Aignan. 

"Dans cette élection, il y avait beaucoup d'opposants au retour de Nicolas Sarkozy, mais peu de candidats". Donc "les scores agrégés sur Bruno Le Maire", qui a rassemblée 29,18% des voix, "pour beaucoup étaient de ceux qui avaient d'autres champions dans notre formation politique", a analysé Estrosi. 

Nicolas Sarkozy est le seul à avoir une vraie légitimité.

Christian Estrosi

Il a comparé cette "légitimité incontestable" avec "ce qui se passe dans les autres formations politiques: M. Cambadélis presque nommé à la tête du PS, Mme Le Pen seule candidate..." à la présidence du Front national. Nicolas Sarkozy "est le seul à avoir une vraie légitimité", a-t-il martelé.

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La première chose que doit faire le nouveau président est de "rassembler, que chacun trouve sa place". "Je connais sa volonté de tendre la main, de partager, il a utilisé pendant toute sa campagne le terme de collectif", a dit le maire de Nice. "Il le démontrera par des gestes très forts".

Des primaires en 2017 ? "Ce n'est même pas un débat, c'est une évidence", a répondu Estrosi. Les militants devront "prendre leur part dans les choix d'organisation de cette primaire".

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