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Rythmes scolaires : Hamon dit son "intransigeance totale" vis-à-vis des maires mécontents

Le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon a assuré qu'il serait d'une "intransigeance totale" avec les maires qui menacent de ne pas ouvrir l'école le mercredi matin.

Le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon, le 24 août 2014 à Frangy-en-Bresse lors de la Fête de la Rose. Il démissionne le lendemain.

Crédit : AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Une "intransigeance totale" sera appliquée vis-à-vis des maires qui décideraient de ne pas ouvrir l'école le mercredi, a prévenu le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon, ce dimanche 24 août.

"La rentrée, c'est mardi 2 septembre. Dans toutes les écoles de la République, le mercredi 3 septembre, l'école sera ouverte", a rappelé le ministre depuis la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) où il était l'invité d'Arnaud Montebourg.

"Des élus ont annoncé - ils sont très minoritaires - qu'ils pourraient faire obstacle à l'ouverture de l'école. Donc faire obstacle à la scolarisation des enfants là où la décision n'est pas de leur compétence mais de l'Etat", a-t-il déclaré. La réforme des rythmes scolaires, qui prévoit une matinée d'école de plus dans la semaine contre certaines journées moins longues, doit s'appliquer partout à la rentrée.

Benoît Hamon menace de faire appel aux préfets

"Je veux le dire : je ferai preuve d'une inflexibilité et d'une intransigeance totale sur la question de la scolarisation" le mercredi matin, a-t-il ajouté. "Si nous devons avoir recours au préfet - des maires ont été déboutés en justice - je poursuivrai cela".

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"De surcroît, je mets en garde ces maires qui appellent les parents à boycotter le mercredi. Donc à se soustraire à ce qui est dans le Code de l'éducation, l'obligation d'assiduité à l'école (...) Ne pas être d'accord avec le gouvernement ce n'est pas un motif légitime" pour être absent le mercredi, a-t-il fait valoir.

"Je les écoute, les maires ne sont pas contents, des profs sont embarrassés, des parents d'élèves le sont aussi", a-t-il reconnu, se refusant toutefois de "remettre en cause cette réforme-là". Et d'assurer : "Mon action dans les mois et les années qui viennent se fera non pas en fonction des adultes à l'école, mais en fonction des intérêts des enfants".

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