Il l'assure, il n'a pas propagé de fausses informations concernant le rival de sa candidate à quelques jours du second tour de l'élection présidentielle. "Non je n'ai pas relayé de fake news", a déclaré Florian Philippot, vice-président du Front national au micro d'Europe 1 ce lundi 8 mai.
Le bras droit de Marine Le Pen était interrogé à propos d'un SMS publié sur son compte Twitter, attribué à un militant rémois du mouvement "En marche !", qui appelait à "siffler, huer et même bousculer" celle qui était encore candidate, lors d'un déplacement dans la sous-préfecture de la Marne. "La Le Pen vient à la cathédrale dans quelques minutes ! Venez ! Faut la tuer !", pouvait-on lire ensuite sur le texto. Mais rapidement, le message s'est avéré être un faux. Certains internautes ayant repéré que l'heure d'envoi du SMS ne correspondait pas aux standard Apple et démontrait que le iMessage était fabriqué.
Néanmoins, Florian Philippot a persisté. "Si vous faites allusion à la manifestation de Reims, le problème n'est pas d'avoir relayé un texto dont chacun pensait qu'il était vrai...". "Un faux texto" le coupe le journaliste. "Tout le monde pensait qu'il était vrai au départ", poursuit le député européen, qui n'a toujours pas supprimé son tweet."Le problème c'est cette manifestation en elle-même, extrêmement violente, qui n'a pas été condamnée".
Florian Philippot était ensuite interrogé à propos des "Macron Leaks", apparus sur internet vendredi 5 mai au soir, soit quelques heures à peine avant la fin de la campagne officielle et le début de la période de réserve. Ces documents, obtenus "grâce au hacking de boîtes mail personnelles et professionnelles de plusieurs responsables du mouvement", comme le confirmait l'équipe de campagne d'"En marche !", ont été mélangés à des faux, "afin de semer le doute et la désinformation", avait-elle ajouté.
Ce qui n'avait pas empêché le vice-président du Front national de poster un message accusateur accompagné du hashtag "Macron Leaks" : "Les Macronleaks apprendront-ils des choses que le journalisme d'investigation a délibérément tues ? Effrayant ce naufrage démocratique". Ce lundi sur Europe 1, Florian Philippot a botté en touche : "Ah mais ça, je n'en sais rien. Les Macron Leaks, je pense que c'est quelque chose... Si monsieur Macron s'estime diffamé ou je ne sais quoi, il saisit la justice et c'est tout à fait son droit mais on ne peut pas balayer d'un coup tout cela", a conclu le cadre frontiste.
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