Primaire de la droite : "Un débat peut changer le cours d'une campagne", selon Alain Duhamel

Après plusieurs de campagne et d'attaques à distance, les sept candidats de la primaire de la droite vont se retrouver ce jeudi 13 octobre à partir de 21 heures, en direct sur RTL et TF1. "Un débat peut changer le cours d'une campagne", souligne Alain Duhamel, "c'est assez rare, il faut le reconnaitre, mais ça peut arriver". L'éditorialiste de RTL cite l'exemple du duel Kennedy Nixon en 1960 et le débat entre Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand en 1981.

"C'est un débat essentiel, et qui s'adresse à un public large", souligne cependant Alain Duhamel à quelques heures du début des hostilités, "c'est à l'occasion du premier débat qu'il absolument que chacun [des candidats] installe l'image qu'il va avoir jusqu'au vote final, donc c'est absolument essentiel". Il avance que le format millimétré du débat - une minute pour répondre aux questions et 30 secondes pour répondre aux interpellations - va permettre d'apporter plus de clarté aux échanges : "le fait d'être très concentré ça oblige à aller droit au but".

"C'est Nicolas Sarkozy qui risque le plus" à l'occasion de ce premier débat fait remarquer Alain Duhamel, "il est devenu le challenger après avoir été le favori". "Pour Alain Juppé, il ne faut pas commettre d'erreur, avoir l'air trop effacé", poursuite l'éditorialiste. Les autres candidats ont aussi une carte à jouer cependant : "Il faut que chacun incarne vraiment un rôle, à l'image d'un Montebourg lors de la primaire de 2011.