Rama Yade s’est mise en tête de rencontrer Barack Obama, en toute simplicité. C'est très sérieux. Dans le cadre de sa campagne présidentielle, l’ancienne secrétaire d’État aux droits de l'Homme rêve de rencontrer le futur ex-président américain. Elle nous a même assuré, dimanche 1er janvier, que les démarches étaient d’ores et déjà lancées de son côté. Il faut dire qu’elle a gardé quelques contacts utiles depuis son passage au Quai d’Orsay. Ce serait évidemment un joli coup de com’ de sa part. Le symbole - elle le dit elle-même - n’est pas très difficile à deviner : c’est "Yes we can".
Rama Yade fait tout pour que sa candidature à la présidentielle n'apparaisse pas comme fictive. Depuis qu’elle l’a annoncée le 21 avril dernier, sur le site de son mouvement "La France qui ose", elle laboure le terrain à la recherche des 500 parrainages nécessaires. Elle assure qu’elle a parcouru "60.000 kilomètres". Elle fourmille d’anecdotes, sur les accidents de voiture qu’elle a failli avoir ou les verres de vin qu’elle a dû enchaîner jusqu'à quinze fois de suite dans certaines régions viticoles alors qu’elle ne boit pas en principe. Bref le résultat, si on la croit, c’est qu’elle aurait déjà récolté "plusieurs centaines de promesses de signatures".
Elle ne les a pas trouvées là où elle s’y attendait vraiment. Alors qu’elle s’attendait à en trouver plus facilement dans des terres d’une droite ou d’une gauche modérée, comme dans l’ouest de la France, elle a eu plutôt du mal. C’est, au contraire, dans des départements où le Front national est fort qu’elle a récolté le plus de signatures de maires, comme dans le Var, le Vaucluse ou l'Aisne.
Le résultat, c’est que Rama Yade adapte plus que jamais sa stratégie de campagne à cette France-là, d’abord en pariant sur le rejet des partis classiques. Elle va annoncer son nouveau slogan à la fin de mois de janvier. Ce sera quelque chose comme "Pour la France des oubliés, un autre choix".
Elle donne l’impression d’y croire dur comme fer. Mais elle reconnaît quand même qu’elle a des difficultés à être prise au sérieux. Rama Yada n’a plus aucune fonction élective. Elle a été virée du Parti radical fin 2015. Du coup, on la soupçonne - un peu facilement peut-être - d’être candidate à un poste. Pour prouver le contraire, elle va annoncer à la fin du mois la création d’une "plateforme législative" composée d’une quarantaine de micro-partis et de mouvements citoyens, dans le but de présenter 577 candidats aux législatives. Le message, c’est que sa démarche s’inscrit dans la durée.
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