Présidentielle 2017 : Nicolas Hulot ne sera pas candidat

Nicolas Hulot a annoncé, mardi 5 juillet, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 2017. Il a fait savoir sa décision par le biais d'un communiqué. "Après mûre réflexion et nombre de consultations depuis plusieurs mois, j'ai décidé de ne pas être candidat", explique-t-il dans un texte publié sur son compte Facebook.

"Conscient de l'attente et de l'espoir que certains ont placés en moi, je ne pouvais écarter d'un revers de main cette hypothèse", reconnaît l'écologiste. Mais il considère cependant ne pas être "suffisamment armé, ni suffisamment aguerri" pour "endosser l'habit de l'homme providentiel et présidentiel". En annonçant ce choix dès ce mois de juillet, à un peu moins d'un an du premier tour, Nicolas Hulot explique que son "honnêteté" l'oblige à "ne pas nourrir plus longtemps une attente" qu'il ne peut "satisfaire".

Les écologistes comptaient sur lui

Sans pour autant indiquer clairement s'il soutiendra un autre prétendant à l'Élysée, celui qui avait tenté d'être le candidat écologiste en 2012 indique qu'il continuera à porter ses idées pour "un monde meilleur, plus juste et solidaire" dans le débat public. "Ce que je peux, avec ma Fondation, c'est contribuer dans les mois à venir à additionner les énergies positives de ceux qui ne se résignent pas, pour que le pays se réconcilie et reprenne confiance en lui", affirme-t-il.

Cette annonce devrait donc décevoir bon nombre d'écologistes qui misaient sur l'ancien envoyé spécial de François Hollande pour la COP21. C'était notamment le cas de Noël Mamère. "Je prône la candidature de Nicolas Hulot, comme beaucoup de mes amis écologistes. [...] Le meilleur d'entre nous pour défendre le projet de l'écologie, absolument nécessaire face à la crise morale, économique et sociale que nous connaissons, c'est Nicolas Hulot", s'enthousiasmait le député-maire de Bègles sur RTL en mai dernier.

À lire aussi

présidence de la République

ÉDITO - Que fera Emmanuel Macron après 2027 ? "C’est un tabou absolu", souligne William Galibert

Quant à l'intéressé, il ne cessait d'entretenir le doute sur sa candidature et prenait le soin de ne se fermer aucune porte. Au micro de RTL, le 21 juin dernier, il disait ainsi : "Que, sous une forme ou sous une autre, je puisse porter ces sujets-là, oui je le ferai. Ai-je besoin, et est-ce utile, d'être candidat pour autant ? Très sincèrement, je n'en suis pas convaincu. Mais je ne suis pas convaincu du contraire". Désormais, il l'est.