Alors que Jean-Luc Mélenchon peine à rassembler les 500
signatures d’élus nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle, le Front
national s’est dit prêt à lui donner un coup de main. C’est ce que certains
élus du parti d’extrême droite ont indiqué, sans ironie, en marge des Estivales
de Fréjus, où Marine Le Pen a fait sa rentrée politique ce week-end.
"Une fois que nous aurons les nôtres, ça ne me poserait
aucun problème d'appeler nos élus locaux à soutenir Mélenchon", a ainsi déclaré
Louis Aliot, vice-président du FN, sur le site du Parisien. "On ne peut
pas le saquer, il ne peut pas nous saquer, mais ce serait invraisemblable qu'il
ne soit pas à l'élection. Cela démontre les mailles trop serrées du système.
Mélenchon, il représente vraiment quelque chose dans ce pays", a ajouté un
autre représentant du Front national.
Le parti porté par Marine Le Pen s’appuie désormais sur un nombre suffisamment élevé d’élus sur le territoire français pour ne pas stresser à l’idée de ne pas réunir les 500 parrainages. Jean-Luc Mélenchon, lui, n’en aurait que 200 pour le moment. Mais une aide du FN dans cette quête n’a pas été bien accueillie par les partisans du candidat d’extrême gauche.
"C'est une mauvaise plaisanterie digne du café du commerce", a lancé l’un de ses proches, cité par Le Parisien, parlant même de "perfidies infantiles". Si une offre de parrainage provenant du FN venait à arriver sur le bureau de Mélenchon, elle serait évidemment refusée.
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