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Pour Florian Philippot, Manuel Valls "n'est plus dans les clous de la République et de la démocratie"
INVITÉ RTL - Florian Philippot a répondu à Manuel Valls qui a déclaré avoir peur de voir la France "se fracasser contre le Front national".
Florian Philippot, candidat FN aux régionales 2015 dans le Grand Est
Crédit : AFP
"J'ai peur pour mon pays, j'ai peur qu'il se fracasse contre le Front national". Manuel Valls a une nouvelle fois attaqué le Front national en mettant en garde les Français contre la montée du parti de Marine Le Pen. "Est-ce que vous ne pensez pas qu'un Front national qui fait 25% aux européennes, peut-être 30% aux départementales ne peut pas gagner l'élection présidentielle ?", avait-il lancé au micro d'iTÉLÉ.
Manuel Valls a une peur bleue marine
Florian Philippot
Pour Florian Philippot, Manuel Valls ne respecte pas son rang et les volontés de certains citoyens. "Je pense aux Français qui entendent leur premier ministre dans une situation très grave. On devrait parler des départementales mais le Premier ministre parle pendant 35 minutes du Front national et de boutiques électorales", a vivement critiqué le numéro 2 du parti qui dénonce une "peur bleue marine. Il nous exprime son angoisse de perdre sa place. Il a une peur bleue marine mais cette peur bleue marine c'est évidemment de voir l'UMPS perdre un poste".
Quand on stigmatise un parti de l'opposition, on n'est plus dans les clous de la République et de la démocratie
Florian Philippot
Florian Philippot dénonce aussi des dérives antirépublicaines car "lorsque l"on stigmatise un parti de l'opposition en tant que Premier ministre, on n'est plus dans les clous de la République et de la démocratie". L'un des chefs de file du FN s'est emporté sur le Parti socialiste. "Ce n'est pas de ma faute si c'est devenu un parti de nantis et de notables", a-t-il déclaré avant d'ajouter que son parti était celui "du peuple".
À quelques jours des élections départementales, le duel PS/FN est donc lancé. Un duel qui tend à se familiariser selon Florian Philippot avec d'un côté l'UMPS et de l'autre, le parti emmené par Marine Le Pen. "Cela va structurer la vie politique française. Un clivage fondé sur les questions de fond, de la souveraineté nationale, de l'identité nationale, de la frontière économique et migratoire".