En Direct
2 min de lecture
VIDÉO - Pierre Moscovici : "Il ne peut pas ne pas y avoir d'accord" avec la Grèce
GRAND JURY - Le commissaire européen souhaite trouver un accord avec la Grèce pour le remboursement de sa dette. "Nous allons entrer maintenant dans cette négociation, j'en suis convaincu", explique-t-il.
Il ne "peut pas ne pas y avoir" d'accord avec la Grèce, a estimé Pierre Moscovici, pour qui "la place de la Grèce est dans la zone euro. Nous allons tous faire ce qu'il faut pour qu'il y ait un accord". Estimant que le gouvernement grec a "entendu" le message "dur, en tous cas ferme" de l'Eurogroupe qui s'est réuni à Riga, en Lettonie, le responsable européen s'est dit confiant dans la capacité des Européens de s'entendre avec la Grèce avant l'expiration fin juin du programme de sauvetage financier prévu pour Athènes.
"Nous allons accélérer le processus. Nous allons entrer maintenant dans cette négociation, j'en suis convaincu", a insisté Pierre Moscovici. Il a d'ailleurs indiqué avoir parlé à deux reprises avec le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. Il le qualifie comme étant "un homme intelligent, pas toujours facile mais intelligent" et avec qui on "peut trouver un langage commun".
7,2 milliards d'euros
La Grèce est à court d'argent en raison de la stagnation des négociations avec ses créanciers, Union européenne et FMI, et du retard pris dans le paiement de la dernière tranche de 7,2 milliards d'euros des prêts. Aucun accord n'a été trouvé vendredi à Riga lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) après deux longs mois de négociations. Une sortie de la Grèce de l'euro n'est pas envisagée, a-t-il réaffirmé, citant deux récents sondages qui montrent que les Grecs souhaitent conserver la monnaie unique.
Je souhaite absolument que la Grèce reste dans la zone euro
Pierre Moscovici
"Moi je souhaite absolument que la Grèce reste dans la zone euro. La place de la Grèce est dans la zone euro", a-t-il dit. Interrogé sur la possibilité d'un défaut de la Grèce qui ne pourrait pas rembourser une échéance, il a répondu: "Nous surveillons ça". "La Commission européenne et les institutions qui travaillent avec elle - la BCE, le FMI et les États-membres - tout le monde souhaite éviter cette hypothèse", a-t-il ajouté.