Il faudra attendre encore quelques années avant la sortie de la crise en France. C'est Manuel Valls lui-même qui l'a avoué au journal espagnol El Mundo. Le Premier ministre a déclaré : "Je ne veux pas dire aux Français que d'ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices". Mais pour Pierre Moscovici, les Français ne devront pas faire de "sacrifices", mais "des efforts" et des réformes.
Les réformes qui sont faites vont dans le bon sens
Pierre Moscovici
"Ce pays a pris du retard en terme de compétitivité et les réformes qui sont faites vont dans le bon sens. On a besoin de déverrouiller l'économie française, on a besoin que nos entreprises soient plus libres, plus fortes, pour investir et embaucher, explique-t-il en détail. Car le principal problème, c'est le déficit d'investissement. Si on investit pas, on ne prépare pas l'avenir et on décroche. Si on veut que la France reste dans le peloton de tête mondial, si on veut que nos entreprises restent fortes et créent des emplois, il faut réformer."
Alors si l'ancien ministre de l'Économie estime que les réformes engagées par le gouvernement, comme la loi Macron qui sera présentée au parlement le 22 janvier, sont "des pas dans la bonne direction", il se demande simplement si cette loi pourra "créer suffisamment de croissance pour créer des emplois et réduire les déficit".
Bruxelles est en discussion avec Paris, justement par rapport au déficit du pays et les solutions engagées pour les réduire. La réponse du commissaire européen aux Affaires économiques, c'est de réformer, car la France, comme l'Europe, "a besoin d'une économie française plus forte", "ce qui passe par une économie plus libérée, plus dynamique et par le retour de la confiance".
Comme le travail dominical prévu dans la loi Macron, et qui soulève le débat en France, notamment à gauche. Pierre Moscovici, lui, ne s'y oppose pas, tant qu'elle s'applique de "manière pragmatique en s'interrogeant sur les besoins des zones touristiques, les attentes et protections des salariés". Là encore, l'ancien ministre insiste sur le besoin "d'une politique qui avance" et qui "permet d'avoir une économie plus forte et adaptée aux besoins des citoyens". Espérons, pour le gouvernement, que les députés socialistes entendent cet appel car ils ont prévu, pour le moment, de ne pas voter la loi Macron, "en l'état".
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